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« CARTE D'IDENTITÉ » [] Personnage Vacant ; [x] Personnage Inventé » NOM ; Steiner » PRÉNOM ; Yaël » ÂGE ; 25 ans » OCCUPATION ; Mercenaire freelance » GROUPE ; Humains Lambdas

« VIE AVANT L'IMPULSION » « L’enfance est un couteau planté dans la gorge. On ne le retire pas facilement. » Il n’y a pas grand-chose à raconter sur sa vie avant l’impulsion puisque la catastrophe inaugura le jour de ses treize ans. La première marque du fer vient du nom. Yaël. Le juge. Elle ne sera jamais que cela. Jugement, condamnation, châtiment. Son enfance fut pourtant terriblement paisible. Malgré les attentats et de soldats morts à la télévision. Pas de peur. Sa famille. Son frère et sa sœur. Son père les jours de shabbat. Elle se souvient des fêtes et de la lumière de Hanouka. Quand elle eu dix ans, son frère Ari partit à la guerre et ne revint pas. Elle se souvint comment on mit son corps en terre et comment tout le monde avait attendu avec ennui à l’arrêt d’autobus. Il pleuvait et elle avait froid. Sa mère, digne, le regard brûlant, mais pas une larme. Yaël ne comprendrait que plus tard qu’elle ne sentirait plus l’étreinte chaude et réconfortante de cet ours plein de vigueur, que plus jamais il ne la prendrait sur ses épaules ou l’emmènerait parmi les orangers. Elle se jura toutefois de lui faire honneur et de le venger.

« VIE DEPUIS L'IMPULSION » Bande de Gaza - Fevrier 2015 « Oorah * ! » [Hebreu : Reveille toi ! ] La jeune fille tenta d’ouvrir les yeux. La lumière aveuglante du désert l’éblouit. Elle bougea lentement ses extrémités mais fut frappé par une douleur fulgurante. Ses oreilles bourdonnaient et un arrière goût de sang s’éternisait dans sa bouche asséchée par le sable. L’accent de l’homme était fort. Un américain à n’en pas douter. Après l’impulsion, beaucoup de familles israéliennes avait accueilli les leurs. Elle sentit la dureté du béton sous son dos, un écran grisâtre et craquelé bouffé par les vents et aussi brûlant que les tôles qui cramaient au loin. L’homme à côté d’elle devait à peine avoir la vingtaine et serrait son IMI Tavor TAR-21 contre sa poitrine. *Mec ! C’est pas une putain de bouée de sauvetage ! * Grimaçant à cause des quelques côtes que l’explosion venait de lui fêler, elle essuya la poussière qui obscurcissait sa vision d’une main gantée et tenta de retrouver sur son arme. Yaël rampa jusqu’à elle et se remit à couvert. C’était le plus beau merdier que sa jeune vie avait eu l’occasion de rencontrer. Toute son unité s’était faite exterminée à coup de mortier. Sans l’appui des Etats Unis, le Moyen Orient avait fait sauté la poudrière. Attentat sur conflits armés, les gamins envoyés sur le front tuer d’autres gosses. Incompréhensible. A dix huit ans, on l’avait collée dans un camion militaire direction un camp d’entrainement puis sur le front. Elle n’avait pas compris ce que c’était la guerre tant que son copain d’enfance ne se fasse exploser la tête par des éclats d’obus, que ses rangers se soient remplies de sable et que la chaleur ne commence à la faire délirer. Une balle siffla près de son oreille et elle se jeta au sol, les larmes traçant de coulée boueuse sur ses joues maculée de sang et de crasse. Une balle qui venait de mettre fin à la vie de l’américain. « Et merde ! » Certain aurait trouvé cela plus joliment raconté si on vous avait rapporté qu’elle avait fondue en larmes et qu’elle avait braillé sur le corps disloqué du soldat mort. C’est ce qu’elle fit. Pas franchement par compassion pour l'homme mais plus pour elle. Fallait juste comprendre que de se retrouver seule sur une position pourrie, bombardée tous les quarts d’heure et entourée de macchabées grillant comme des saucisses sur un grill n’avait rien de rassurant. Il y en a toujours pour dire que tout est une question de motivation. Yaël A. Steiner, elle, avait une autre théorie : « dans la vie, tout était une question de chance ». La détermination n'était là qu'en cas de crise majeure, lorsque les brisants nommés judicieusement : « père la tuile », « devoir de maths », « ta copine vient de te larguer pour une connasse des solidays », « découvert sur ton compte », « crise » venaient s'abattre avec l'élégance d'une baleine trisomique sur le bateau bourré de la vie. D'ailleurs les inégalités ne s'arrêtent jamais en si bon chemin et certains partaient le regard fier à bord d'un luxueux croiseur tandis que d'autres se contentaient de la barque en planche vermoulue... Si, si celle qui prend l'eau par tous les trous... La jeune femme faisait partie de la seconde catégorie. New York - Aout 2020 Sa cible venait de bouger. Elle pesta en serrant les dents. Déjà qu’elle avait dû lui coller au cul toute la sainte journée, passer de prostituée en ruelle sombre, en se fondant dans la masse, il ne faisait même pas l’effort de se laisser buter tranquille. Yaël maudit encore une fois sa proie et remit son œil dans le réticule. Voilà comment on recyclait les héros de guerre. On les faisait disparaître de la circulation, leur collait une dose d’amphétamine assez importante pour tuer un cheval et on les envoyait buter le péquin de base ou sauver une grosse huile qui s’était laissée avoir comme une tanche par un espion ennemi. Et là ça commençait à la gaver. Déjà on l’avait envoyé dans un pays dans le style tiers monde qui la dégoutait, deuxio il faisait un froid à faire crever les caribous et tertio, ça ne se présentait pas bien. Ce qui la foutait en rogne. Sayeret Matkal n’aimait pas les échecs. Surtout quand ça concernait des éventuelles pistes terroristes. Le connard qu’elle devait rayer de la carte faisait dans la revente d’armes. Il avait juste choisit le mauvais camp. Yaël réussit à la coincer, une semaine plus tard. Après un certain nombre de tentatives avortées, elle avait décidé d’aller lui trancher la gorge elle-même. Il s’appelait Garrus. Un peu fondamentaliste, un peu proxénète, fondamentalement con et surtout bientôt très mort. Elle lui planta son cran d’arrêt dans l’œil, juste pour voir comme ça faisait. Il faudrait toujours se méfier des filles faciles dans les bars. Finalement lassée par les ordres et la hiérarchie sclérosée qui entravait sa liberté, elle se fit passer pour morte et disparut de la circulation et partie vers la côte ouest. Bientôt apparut une nouvelle figure dans les bas fonds de Seattle : Le Juge. Une sorte de créature de l’ombre autant assassin qu’informateur, un peu mercenaire, un peu bon samaritain. Elle débarquait quand on ne l’attendait pas, collait deux trois raclée, ou fournissait de la bouffe et disparaissait pendant des semaines.

« PERSONNALITÉ » Yaël n’est pas franchement encline à la discussion. Elle préfère s’enfiler des bières et regarder le monde du fond de son verre. Ils ont vite appris à pas l’emmerder. Autant par crainte que par respect. Ce n’est pas une méchante fille, vous voyez mais faut pas lui chercher des crosses si vous voulez conserver votre intégrité physique. Elle n’a pas tendance à vous montrer ses états d’âmes mais ce n’est pas non plus un cœur de pierre. On compte plus les fois où elle a sauvé des gamins de sérieux problèmes en les empêchant de rentrer dans les gangs (si tant est que leur péter les rotules à coup de livre de cours soit une aide). Elle a débarqué ici il y’a environ deux ans. Elle n’avait pour elle que ses fringues et personne n’aurait parié un copec sur elle. Maintenant, c’est Le Juge. Et si on a bien appris un truc dans le quartier c’est qu’elle sait tout et qu’elle peut vous rendre tout un tas de service. Si vous avez besoin de renseignements, elle peut vous les obtenir…Il faut savoir y mettre le prix ou lui fournir une raison susceptible d’éveiller suffisamment son intérêt pour qu’elle vous fasse grâce de ses honoraires. On ne connaît pas l’étendu de son réseau mais certains d’entre eux chuchotent tout bas qu’elle aurait fait parti des services secret. Elle parle le russe, l’hebreu, le farsi, le français et l’anglais couramment même si elle semble avoir quelques problèmes avec les expressions idiomatiques. On évite de le lui faire remarquer. Certains disent qu’elle a vécu la guerre, là-bas, en Orient et que ça lui aurait un peu détraqué le cerveau. Qu’elle serait violente pour le plaisir et qu’elle ferait partie de ces personnes qui ne vivaient que pour tout voir partir en cendres. C’est possible. Tout est possible. Je ne sais pas. Pour ma part, elle m’évite les embrouilles dans mon bar. Et ça me suffit.

« PHYSIQUE » On m’a un jour demandé de décrire Yaël. Le keuf a pas compris pourquoi on l’appelle le Juge dans le milieu. C’est vrai que d’apparence elle ne paie pas de mine avec sa gueule de vampire en copié collé des vidéos d’avant l impulsion. Savez l’histoire à l’eau de chiotte de cette nana qui se tape une gueule d’endive genre boule à facette. Pour en revenir à nos moutons, Yaël est l’incarnation du vieil adage de la main de fer dans un gant de velours. D’extérieur c’est une gamine. A peine bonne pour les pervers en rade de pouliche famélique. A l’intérieur…Un lynx. Petite, discrète, tout en force ramassée. Moi je peux revoir l’enfant se tenant obstinément à côté de sa petite bicyclette rouge avec la poussière autour et son genou écorché. Pas une larme sur son visage sale, pas un cri. Même quand Wrex l’a esquinté avec son cran d’arrêt et l’a marqué de son empreinte. Là, juste au dessus de l’œil. Elle a fini par lui couper les couilles. Toute son apparence provoque un malaise. Je pense que ça fait toujours cet effet une gueule d’ange qui vous hurle : « Approche toi et je t’éclate». Ouai. Elle se trimballe toujours avec des shekels israëliens. Je me suis toujours demandé ce qu’elle pouvait bien en foutre, jusqu’à ce qu’on retrouve Arya, baignant dans son vomi avec une pièce sur chaque œil. Pour le passeur. J’ai toujours pas pigé. J’imagine que ça doit venir de son pays de taré d’où elle tire son accent légèrement chantant. Elle ne porte aucun bijou si ce n’est des plaques d’identification qu’elle tient d’une autre vie. On n’emmerde pas le Juge avec son passé si on tient à sa vie. Je sais juste que c’est de l’hébreu. On l’entend parfois prier au pied des malades et des victimes, couverte de sang et de poussière. Si vous voulez des détails plus prosaïques : 1m60, 50 kilos, brune, les yeux marrons, deux cicatrices sur le visage, une barrant son sourcil gauche, l'autre son menton. Elle ne cherche pas à les dissimuler ni à les exhiber. Elles sont c'est tout. Mais finalement c'est n'est pas ce que vous cherchez n'est ce pas ? Vous ce qui vous intéresse c'est de comprendre l'Énigme qui siège dans les deux puits d'ombre et de désert qui vous jauge. .

« ET LES TRANSGÉNIQUES ? » Elle n'a pas particulièrement d'avis sur la question. Les transgéniques, les autres êtres humains, autant de problèmes auxquels elle n'a pas envie de se frotter. De plus, ce n'est pas son pays, ce n'est pas son merdier. Tant que tout le monde la laisse en paix, elle fait de même partant du principe que la vie est bien assez difficile et violente comme ça pour en rajouter une couche. Elle sait ce que peux provoquer une haine fanatique et n'a pas envie d'en être le vecteur.

« RELATIONSHIPS » Recenser les relations principales de votre personnage.

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« Vous » » Votre pseudo ; unk » Âge et sexe ; 21, Femme » Personnalité sur l'avatar ; Winona Ryder » Comment avez-vous découvert le forum ? ; Best rpg » Comment le trouvez-vous ? ; bien » Quelques remarques ? ; / » Code du règlement ;



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