Elizabeth Hemingway Messages : 34 Age : 36 ans Occupation : Médecin au Harbor Lights Hospital Avis sur les Transgéniques : Pour leur intégration.
| Sujet: Des rencontres qu’on voudrait voir arriver le plus tard possible - Craig Lun 3 Jan - 9:40 | |
| Le docteur John Phillips, qui devait prendre sa garde en fin d’après midi, avait eu un problème de dernière minutes. Afin de ne pas laisser le service sans médecin de garde, c’est Elizabeth qu’on appela pour le remplacer, ce qu’elle avait accepté sans broncher bien que, son taux de sommeil, s’en plaignait quelque peu. Elle était donc revenu à l’hôpital à 17 heures, alors qu’elle l’avait quitter à peine 7 heures avant. Quelques heures de sommeil, un repas rapide et une douche avait occupé ces petites heures avant qu’elle revienne fraiche et disponible pour cette garde de remplacement. Arrivée sur place, elle salua l’équipe qui partait, ainsi que celle qui arrivait pour assurer la fin d’après midi et une bonne partie de la nuit. C’est dans les vestiaires, son casier ouvert sur sa blouse blanche et les affaires dont elle aurait besoin, que Marta, une infirmière qui finissait son service, l’aborda.
« Le docteur Phillips à laisser les clés de son bureau à l’accueil pour que tu puisses les récupérer. Il a dit attendre un colis qui devrait arriver pendant tes heures et que tu trouverais de quoi le récupérer à sa place sur son bureau. » « Super, Lança Lizzy dans un sourire pendant qu’elle enfilait sa blouse blanche, Je te remercie. »
Elizabeth fixa son biper à une de ses poches, enfila son stéthoscope autour de son cou pour, ensuite, repasser ses cheveux par-dessus l’objet ainsi que sa blouse qu’elle avait laisser ouverte sur un haut noir, une jean et son éternelle paire de converses de la même couleur que son haut. Voir des médecins, dans des séries télévisées, munies de talons pour assurer toute une garde était quelque chose qu’elle ne comprenait pas. Elle passait tellement de temps à courir dans tous les sens, que si elle avait le malheur de mettre, ne serait-ce que, 2 centimètres de talon, elle savait qu’elle rentrerai chez elle avec un mal de pied infernal. Refermant son casier, et saluant Marta, elle sortie du vestiaire pour commencer le tour des patient, prendre connaissance des cas qui étaient présents. Ce qui l’occupa pendant une bonne heure, sans qu’une urgence n’arrive dans le même lapse de temps.
Une fois que ceci fut fait, elle alla à l’accueil pour récupérer les clé du bureau du docteur Phillips afin de s’y rendre. Sur le bureau une petite note expliquant qu’il attendait un colis qu’il ne pourrait pas récupérer à cause de son absence, mais qui restait important de prendre. Du coup, accompagné à la note, il avait laisser de quoi justifier son identité ainsi qu’une dérogation expliquant qu’il donnait le droit à Lizzy de signer le reçu à sa place pour récupérer le paquet. Bon, elle n’avait pas besoin d’attendre à l’accueil que le coursier arrive, on serait la biper quand il serait là. Ce qui lui permit de vaquer à ses occupations.
Cette fin de journée était plutôt calme, rien de particulier à signifier, ce qui n’était pas fait pour lui déplaire. Si elle ne courrait pas partout, cela voulait aussi dire qu’il n’y avait pas de cas complètement critique qui apportait toujours son lot de tension. Une tension qu’elle avait apprit à gérer depuis les années qu’elle exerçait et qui lui convenait. Son métier elle était loin de le détester, bien au contraire. Elle passa pas mal de temps dans la chambre d’un patient qui était depuis un peu moins d’une semaine, pour lui expliquer les résultats de ses derniers examens. Les choses semblaient s’arranger pour lui, bien qu’il fallait rester encore vigilant sur quelques points.
19 h, elle sortit de la chambre du patient pour aller dans la salle de repos, dans l’espoir de se faire un café. Elle avait à peine eu le temps de se servir une tasse, sans pour autant pouvoir la mettre à chauffer, que son biper se mit à sonner. D’une main experte, elle releva le petit objet en baissant les yeux dessus, elle devait se rendre à l’accueil. Deux possibilités : un nouveau cas venant d’arriver ou, alors, il s’agissait du coursier qui devait passer. Déposant sa tasse, qu’elle imagina reprendre plus tard, elle quitta la salle pour se rendre à l’accueil. Il ne lui fallu pas plus de deux minutes pour tourner au détour d’un dernier couloir. Son regard pu afin se porter sur l’accueil et, quand elle vit l’homme qui s’y tenait, sa première réaction fut de faire un pas en arrière pour se plaquer contre le mur adjacent. De cette manière, elle était caché des gens se trouvant à l’accueil, pendant qu’elle priait pour que l’homme en question ne l’ai pas vu se rabattre subitement sur sa cachette.
C’était stupide, elle avait l’impression d’être une adolescente de quinze se cachant pour un oui ou pour un non. Elle était adulte après tout, et tout à fait apte à affronter le regard d’un homme qu’elle avait connu durant une seule nuit. Nuit dont elle se souvenait parfaitement mais dont elle se sentait atrocement gênée, parce que les histoires d’un soir n’avait jamais été quelque chose qu’elle pratiquait. Avec conviction, cette fois, elle ne cessa de se dire qu’elle était une adulte responsable et qu’elle se devait d’aller chercher le colis.
« Lizzy, ça ne va pas ? »
Elle sursauta légèrement, prenant conscience que Paul, un de ses collègues se trouvait devant elle. L’espace d’une courte seconde, elle émit l’espoir fou de délégué sa tâche à cette personne, avant de se souvenir que la docteur Phillips l’avait nommée elle, et uniquement elle, comme personne pour récupérer ce colis. Cette tâche lui incombait et elle n’allait, tout de même, pas ne pas le faire sous prétexte qu’elle avait passer une nuit avec le coursier présent à l’accueil. Du coup, elle sortie un sourire, un peu forcé qui se voulait rassurant.
« Si, si, ça va parfaitement, j’avais juste heu… Elle porta une main à son œil. Une poussière dans l’œil. Mais tout va bien. »
Ce n’était pas l’excuse la plus crédible qu’elle pouvait avoir, d’ailleurs elle imaginait très bien les rougeurs qu’elle devait avoir au niveau des joues, si elle en jugeait par la chaleur qu’elles dégageaient. Bon : adulte responsable ! Prenant une grande inspiration elle se décolla du mur et se dirigea, à nouveau, vers l’accueil avec une détermination complètement feinte. Après tout, ce n’était pas si terrible, elle avait juste à le saluer, récupérer le colis et le laisser partir. Un jeu d’enfant. Sérieusement, ça la stressait tellement qu’à quelques mètres du coursier, elle se prit le pieds dans une tablette roulante. Fort heureusement, elle ne se paya pas le luxe de tomber au sol par contre, tout ce qui se trouvait sur la tablette roulante s’écrasa au sol dans un fracas horrible. Difficile de faire moins remarqué comme arrivée. Moralité, elle laissa échappé un juron de manière peu audible pour l’oreille humaine, pour finalement s’accroupir au sol et commencer à ramasser le matériel médical qu’elle venait de faire tomber sur le sol, sentant, une fois de plus, ses joues se tinter en rouge… Adulte responsable, tu parles ! |
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