Dark Angel RPG
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 I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec

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Dylan Rockwell
Dylan Rockwell

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Avis sur les Transgéniques : Pour leur intégration.


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I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec Vide
MessageSujet: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyDim 5 Déc - 15:10

    Le soleil venait tout juste de se lever sur les vestiges de Seattle, autrefois considérée comme la plus grande ville de l’Etat de Washington et qui, aujourd’hui, n’était plus qu’un vaste bidonville divisé en plusieurs secteurs et abritant le siège de ceux qu’on appelait vulgairement des « mutants ». Terrée dans une planque provisoire au sommet d’un squat – où logeaient une poignée de trafiquants et quelques rares honnêtes gens aux revenus quasi-nuls. – Dylan s’était faite spectatrice du magnifique tableau se dressant sous ses yeux. Elle était un soldat génétiquement modifié de 22 ans qui s’émerveillait comme une enfant en bas âge devant son tout premier levé de soleil. Désireuse de voir ce qu’il se passait en contrebas, la jeune femme se rapprocha davantage du bord et toisa toutes ces personnes, humaines ou mutantes non fichées, qui se rendaient au travail. Après avoir passé son enfance dans un endroit sinistre et aussi gris que les tenues dont on les avait affublé, c’était comme si le monde lui apparaissait soudainement en couleur mais, rares étaient les personnes qui s’arrêtaient une petite minute pour assister à ce spectacle devenu complètement banal pour eux… Finalement, Dylan décida de s’asseoir en ramenant ses genoux contre sa poitrine qu’elle encercla de ses bras et se perdit à la contemplation du Space Needle se trouvant dans le secteur 9 et que l’on n’avait aucun mal à distinguer d’une telle distance.

    Bien qu’un transgénique ne ressente aucunement le besoin de dormir pour se ressourcer, il y avait des périodes comme cela où certains d’entre eux se sentaient éreintés. La jeune femme savait très bien que ce n’était, ni plus, ni moins, que le signe avant coureur d’une crise due au manque de sérotonine. Elle desserra donc ses mains pour les placer devant elle et remarqua que ces dernières tremblaient légèrement. Afin de calmer ses tremblements, la transgéniques serra les poings, se leva et fouilla dans son sac à dos où elle en tira une boite de médicaments cependant, Dylan constata avec horreur qu’il ne lui en restait plus qu’un ce qui ne serait pas suffisant pour empêcher la crise mais, en retarderait quelque peu l’échéance. Etant fichée depuis peu, elle allait devoir s’arranger pour se frayer un chemin dans le secteur 7 jusqu’à l’hôpital d’Harbor Lights, le seul endroit qui lui venait à l’esprit pour l’instant et qui était également son ancien lieu de travail où le Tryptophane coulait à flot. S’infiltrer sans se faire prendre risquait d’être une entreprise difficile mais, Dylan n’avait pas le temps de chercher un autre endroit où s’approvisionner, elle se prépara donc pour une mission de survie. Vous savez ce qu’on dit, n’est-ce pas ? Chassez le naturel et il revient au galop. Mettre son côté soldat de côté était plus difficile que prévu et même si la jeune femme n’avait pas du tout apprécié le sort qu’on lui réservait à elle et à ses semblables lorsqu’ils étaient à Manticore, elle devait bien admettre que ses entraînements lui avait été très utiles. Dylan enfila de nouveaux vêtements et une casquette sur ses longs cheveux blonds descendant en cascade sur ses épaules, cachant ainsi le code-barres sur sa nuque qui restait le seul moyen de la différencier des humains normaux puis, quitta son perchoir pour affronter la rue.

    Ses sens étaient à l’affût du moindre danger terrestre et aérien, elle craignait en effet d’être scannée par les vigidrones survolant la ville et scannant le visage de chaque personne en quête d’un individu fiché. Son ouïe surdéveloppé n’eut aucun mal à sentir l’approche de l’un d’entre eux, instinctivement, Dylan se planqua dans la cabine téléphonique et feinta passer un coup de téléphone en veillant à ce que son visage ne lui soit pas dévoilé. Le vigidrone, qui n’était rien d’autre qu’une machine, poursuivit son chemin sans réclamer son reste arrachant un long soupir de soulagement chez la jeune transgénique qui délaissa la cabine pour marcher dans la rue en parfait anonymat, ou presque… Sa photo, prise à son insu lors de son bref séjour à l’hôpital, était placardé sur le mur des « mutants » les plus recherchés cependant, Dylan fit mine de garder la tête haute pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qui regardaient l’affiche uniquement pour les tas de zéros qui y étaient alignés. La jeune femme ne put s’empêcher de sourire légèrement, ces idiots n’avaient pas du tout remarqué que l’une de ces « créatures » venait de passer à quelques mètres d’eux. La transgénique s’était faite très discrète, jusqu’à présent, personne ne semblait s’être attardée sur elle, tant et si bien qu’elle parvint presque à gagner l’hôpital sans encombres.

    Oui, presque. Bien qu’elle n’ait pas perdu de vue sa mission, Dylan n’avait pas prévu qu’une patrouille se trouverait devant l’hôpital et en voulant les contourner habilement, la jeune femme attira l’attention de l’un d’entre eux qui adressa un coup de coude à son collègue avant de la désigner d’un signe de tête. La transgénique fit mine de s’occuper d’autre chose et trouva un vélo laissé à l’abandon, grâce à son ouïe, elle n’aurait aucun mal à défaire le cadenas en un temps record. Bien qu’ayant le dos tourné, Dylan sentait les regards peser sur elle comme une épée de Damoclès menaçant de s’abattre à tout instant. Ce qu’elle n’avait pas non plus prévu dans ses calculs c’était le propriétaire du vélo en question avec qui elle tomba nez-à-nez et qui lança un « HEY ! » de protestation avant de l’agripper fortement par le bras. Rapide comme l’éclair, Dylan tourna ce geste à son avantage en lui faisant une clé de bras suivit d’un coup de pied dans les valseuses. Il y eut des bruits de pas rapides annonça ainsi le début d’une course poursuite infernale dans les rues du secteur 7 que Dylan connaissait comme sa poche.

    L’avantage d’être le fruit d’une manipulation génétique et d’un entraînement poussé, c’est sans conteste l’endurance ainsi que la rapidité qui lui permettrait de semer ses assaillants sans le moindre problème et ce, même si l’effet du seul et unique comprimé de Tryptophane commençait à se dissiper, elle n’était pas accroc aux Doonuts contrairement aux deux policiers ventripotents et corrompus à ses trousses. L’oreille aux aguets, Dylan intercepta une communication juste à temps pour prévenir l’arrivée de deux autres policiers à l’angle de la rue où elle s’apprêtait justement à disparaitre. En deux temps, trois mouvements, les officiers en question furent neutralisés mais, deux crochets de taser s’agrippèrent à Dylan, envoyant une décharge électrique qui la terrassa. L’un des deux officiers qui l’avaient pris en chasse arriva peu de temps après et agrippa ses cheveux avec force uniquement pour lire le code-barres sur sa nuque.

    « Belle prise, Stevens. »

    « Merci, patron. Qu’est-ce qu’on fait d’elle ? »

    « Ce qu’on nous a demandé de faire. »

    « S’il vous plait… » supplia Dylan, maintenant aux prises avec des spasmes beaucoup plus importants.

    « La ferme ! » lança froidement le dénommé Stevens en appuyant de nouveau sur la gâchette.


    Dylan se tordait dans tous les sens et tremblaient du manque de Tryptophane qui risquait d’avoir bientôt raison d’elle si ses bourreaux continuaient de la torturer de la sorte. Elle profita donc d’une inattention de leur part pour se redresser vivement, assommer celui qui tenait le taser et trottina pour tenter de s’enfuir. Déjà blessée par un coup de feu qui l’avait tout droit mené à l’hôpital où on l’avait fiché –et qui commençait à peine à cicatriser, merci les cellules souches-, la transgénique était maintenant en pleine crise de manque et s’en serait bientôt fini si elle ne trouvait pas un plan le plus rapidement possible…

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Alec Stamps
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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyDim 5 Déc - 17:21

    Depuis l’annonce, il y a quelque temps, visant à informer que la population devait compter parmi elle des êtres transgéniques, Alec s’était fait discret. Manquerait plus qu’on puisse croiser son code barre et qu’on se mette à crier scandaleusement qu’on monstre traverse la rue ! Il avait vécu deux ans sans que personne ne se doute de son existence, et de celle de tous les autres transgéniques, et voilà que, tout d’un coup, tout le monde souhaitait accuser son voisin sous prétexte qu’il a réussi à sauter d’un trottoir sans se casser la cheville. Ca lui coutait de le dire mais, il n’était pas assez intégré à cette vie pour penser à tout et se protéger de ce climat de peur. Ce qui, encore plus démoralisant, le forçait à penser de plus en plus à la proposition de Lexa. Personne qu’il détestait pour l’enfer qu’elle avait créé – elle et son unité de X5- à Manticore après leur évasion mais qui, à son grand dépit, avait bien plus d’expérience que lui pour se fondre dans la masse.

    C’est dans cette optique qu’il s’était rendu dans le secteur sept, où se trouvait Fast Horse dont elle lui avait parler quand il l’avait croiser lors de la destruction de la base de Gillette. Le but étant, tout naturellement, de faire une reconnaissance des lieux. Hors de question pour lui de se lancer dans un truc, sans connaitre l’endroit, histoire de pouvoir avoir un plan de repli en cas de problème. Ca pouvait paraitre excessive de vouloir connaitre l’endroit avant mais c’était en l’étant qu’il avait réussi à ne pas être fiché, jusqu’à présent. Et il entendait bien à ce que ça reste comme ça pour très longtemps. D’ailleurs, pour plus de sécurité, il était passé dans le secteur sept durant la nuit, peu avant l’aube, au moment où il avait le moins de chance de croiser qui que ce soit.

    Habillé d’un simple jean et d’une veste en cuir noir, dont le col était relevé pour cacher son code barre en plus de ses cheveux, il était rapidement monté sur les hauteur d’un immeuble dont l’état était déplorable. Ses envies de hauteur lui venait sûrement de son ADN de félin, bien qu’il trouvait aussi cette action assez utile pour avoir une vue d’ensemble sur le quartier où il se trouvait. Alec aura patienté, jusqu’au lever du soleil qu’il regarda d’un œil assez distrait. Les premiers jours de sa liberté il n’avait cessé de regarder se spectacle mais, pour l’heure, il était là en reconnaissance et refusait de se laisser distraire par ce phénomène, aussi merveilleux soit-il. Après avoir mémoriser une bonne partie des rues qu’il avait à porter vue, il finit par redescendre pour prendre une petite ruelle sur la droite. C’est là qu’il la vit…

    Une affiche, accrochée négligemment sur un poteaux en bois : X5-649. Il ne l’avait pas vu depuis la première mission qu’on lui avait demandé de faire, quand il en était revenu il avait appris qu’elle avait été isolée, punie pour avoir échouée dans sa mission. Aucune idée de ce qu’elle avait louper, de ce qu’on lui avait demandé, mais il n’avait cesser de s’inquiéter pour elle. Puis il y avait eu cette libération et plus aucune nouvelle depuis. Il avait longuement espérer qu’elle es pu s’enfuir comme tous les autres, il avait même tenter de la retrouver, en vain. Faut dire que les séries X étaient douées pour brouiller les pistes. Maintenant il savait… Il savait qu’elle avait réussi à fuir mais, son image placarder sur une affiche annonçant une récompense, n’annonçait rien de bon. Si Alec avait toujours eu envie de protéger la petite blonde, se sentiment ne fut jamais aussi fort que maintenant. Il devait la retrouver, tant pis pour son envie de reconnaissance des lieux, tan pis pour ses plans visant à accepter l’aide de Lexa. 649 passait, largement, avant tout ce qu’il pouvait avoir prévu, parce qu’elle était un membre de la même unité que lui, parce que c’était elle tout simplement. Et c’était largement suffisant comme raison.

    Aucune idée de la manière dont il allait s’y prendre mais, si elle était recherchée c’est qu’elle était fichée. Peut être se paierait-il l’affront d’aller discuter avec une patrouille de police pour tenter de savoir où elle avait été vu pour la dernière fois, se faisant passer pour sorte de chasseur de prime avide de la récompense qu’elle offrait. La solution n’était pas des moins risquée mais, c’était la meilleure idée et début de piste qu’il avait pour le moment. Un vigidrone passa au dessus de sa tête et il quitta le panneau des yeux pour marcher normalement, comme tout humain n’ayant absolument pas à cacher son visage. Réfléchissant à une méthode d’approche, il marcha à travers les rues. Si il ne savait pas où il allait avec exactitude, les plans du quartier se construisaient doucement dans un coin de son cerveau pour qu’il puisse garder en souvenir l’agencement des rues. Plutôt pratique ce genre de chose. Merci aux entrainements.

    Un deuxième vigidrone passa au dessus de sa tête en moins de trois minutes. Ca, par contre, ce n’était pas habituel. Surtout que l’engin ne semblait se soucier de rien hormis la direction qu’il avait à prendre. Une des choses qui pouvaient leur faire avoir ce genre réaction était qu’il avait déjà une cible. Parce qu’Alec venait de voir l’affiche de 649, il pensa automatiquement à elle, pourtant c’était peu probable. Il y avait une chance sur… Heu… Une chance sur le nombre d’habitants que comptait cette ville. En tout cas un bon trois quart de la population de Seattle, parce que si ils étaient capable de dénoncer leurs voisins pour des soupçons infondés, ils devaient bien être capable de faire une chose assez stupide pour attirer l’intention des patrouilles de police. Sauf que : quel était le pourcentage de change pour que deux vigidrones aillent dans une direction pour un humain lambda ?

    Alec n’était pas des plus objectifs, il avait tellement envie de retrouver 649, maintenant qu’il savait qu’elle était dehors et recherché, qu’il aurait trouver n’importe quelle excuse pour imaginer que c’était elle plutôt qu’un simple revendeur de drogue quelconque. Écoutant plus ses envie que la raison – ce qui était pourtant une erreur – il fonça dans la direction qu’avait prise les vigidrones, s’assurant toute fois d’emprunter les coins sombres afin de ne pas se faire remarquer et prenant une allure plus rapide que la moyenne quand il était certain de ne pas être vu. Ses pas le menèrent très vite devant l’hôpital où il vit un homme, près d’un vélo, encore au sol plié en deux face au coup qu’il venait de recevoir. Alec s’approcha rapidement de lui, pour finir accroupi.

    « Qu’est ce qui s’est passé ? »
    « Une folle m’a frappé parce qu’elle voulait mon vélo, heureusement une patrouille est partie à sa poursuite. »
    « Vers où ? »

    L’homme montra un direction, tout de même un peu étonné que cela puisse intéresser quelqu’un, et Alec partit aussi rapidement dans cette direction. Se fiant à son ouïe et à tous les sens qui pourraient lui être utile, Alec suivit un chemin à travers les rues du secteur sept. Il se stoppa net au détour d’une rue, pour faire un pas en arrière et se planquer derrière un mur. Un peu plus loin, des officiers de police au sol, pendant qu’un autre semblait pester contre le fait d’avoir perdu « la fille ». D’ailleurs il ne mit pas longtemps à refaire une demande d’aide, ce qui devait expliquer la présence des vigidrones patrouillant dans le secteur. Par contre, Alec n’avait toujours pas vu la fille en question. Alec s’approcha doucement de l’homme qui lui tournait le dos et l’assomma à son tour avant qu’il ne donne une direction prise à ses collègues.

    Il reprit la route, plus attentif aux bruits alentour, d’une pour la retrouver, de deux pour entendre des patrouilles de renforts ou des vigidrones. La bonne nouvelle c’est que retrouver la fille en question ne fut pas bien long. Au détour d’une nouvelle rue il aperçut une petite tête blonde semblant vouloir fuir avec un peu de difficulté. Il ne vit pas son visage, mais la blondeur de ses cheveux amena, chez lui, un souffle d’espoir qu’il ne pensait pas être aussi fort. Un sourire aurait pu même pointé sur ses lèvres si le bruits caractéristique d’un vigidrone ne s’était pas fait entendre. Avant même que celui-ci puisse être en vue, il accéléra le pas, courant à la vitesse caractéristique d’un X5. Dans sa courses, plusieurs actions : Il avait saisi – peut être un peu brutalement à cause de sa vitesse – la petite tête blonde, tout en effectuant une rotation qui lui permit de défoncer la porte d’un bâtiment désinfecté. Le tout pour se retrouver à l’intérieur avec elle, alors que le vigidrone arrivait pour sa ronde au dessus de la rue où ils se trouvaient quelques secondes plus tôt.

    L’arrivée dans le bâtiment avait été un peu fracassante et, la fin de l’action s’était fini par la jeune femme plaquée contre un mur, Alec peut être un peu trop coller à elle avec une main devant sa bouche pour lui demander le silence. Une action qui aurait facilement pu se retourner contre lui, sil elle ne tremblait pas à ce point, signe caractéristique des X. Quand son regard se posa sur elle, il la reconnu sur l’instant. Les retrouvailles auraient été dans un autre contexte, il se serait peut être permit une effusion de joie modérée mais, là, il était en mode soldat et tout autre réaction lui était impossible. De toute façon maintenant qu’il l’avait retrouver, il y avait peu de chance qu’il la laisse disparaitre à nouveau. Il aurait donc tout le temps de lui dire qu’il était content qu’elle soit dehors et en un seul morceau. Plus inquiétant, pour le moment, ses tremblements. Il lâcha prise sur elle, levant juste une main pour lui demandé de patienté une seconde. Le temps pour lui de fouiller dans une de ses poches et en sortir un petit flacon de tryptophane.

    Il avait un million de chose à lui dire, encore plus à lui demandé. Et, la seule chose qu’il trouva à balancer ?

    « Ca va aller ? Il faut qu’on bouge. »

    Ca va aller ? Non mais quel abruti ! Elle était tremblante, recherchée, des patrouilles à ses trousses. Et lui, tout ce qu’il trouvait à demander c’est : ca va ? Bien sur que non ca n’allait pas, enfin c’est ce qu’il supposait. Un « salut, content de te voir » un peu ironique en vue de le situation aurait été carrément préférable à cette phrase chuchotée qu’il avait trouver à dire, pour ne pas risquer qu’on l’entende. Bravo Alec !
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Dylan Rockwell
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I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec Vide
MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyDim 5 Déc - 19:48

    Après avoir semé tant bien que mal les officiers lancés à sa poursuite, Dylan s’arrêta dans une ruelle déserte à proximité d’un hangar désaffecté, encore une preuve de la glorieuse époque pré-impulsion où les entreprises coulaient des jours heureux. La transgénique hésita un moment à y entrer, elle avait assez parcouru cet endroit pour savoir que la rue se finissait en cul-de-sac et que le hangar restait le seul moyen d’échapper à ses assaillants même si cela impliquait quelques cascades sur le toit où un vigidrone l’attendrait sûrement pour lui tirer le portrait une fois de plus. User de ses sens développés lui demanda beaucoup plus de concentration qu’à l’accoutumée et tandis qu’elle se décidait enfin à bouger, Dylan sentit l’approche furtive et rapide d’un individu qui s’empara de son bras. La transgénique n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouva plaquée contre un mur, une main sur sa bouche l’empêchant ainsi d’émettre le moindre bruit qui risquerait de compromettre leur position. Les sourcils froncés, la jeune femme croisa enfin le regard du mystérieux individu qui put sentir tous ses muscles se détendre ainsi qu’un soupir de soulagement : elle venait de reconnaître X5-350 plus connu sous le patronyme d’Alec et qui l’avait toujours protégé lorsqu’ils étaient à Manticore. Dylan était heureuse de le savoir en liberté, c’était une question qu’elle s’était toujours posée et qui l’avait longtemps rongé mais, la transgénique n’avait pas cherché à renouer le contact avec les siens, trop coupable de s’être ainsi enfuie sans se soucier du sort des autres séries X après l’explosion de leur base. Elle était sûre qu’après ça, Manticore aurait essayé de les remobiliser mais, son instinct lui avait hurlé de ne plus jamais y remettre les pieds et elle l’avait écouté.

    Malgré la joie intense qu’elle éprouvait de le savoir en vie, encore et toujours à la tirer d’un mauvais pas, Dylan ne perdit pas de vue la mission qui venait de s’être imposée à eux comme une évidence : fuir les vigidrones et trouver un endroit sûr où ils pourraient prendre tout leur temps pour célébrer les retrouvailles. Une fois la surprise passée, le X5 ôta sa main de la bouche de Dylan et lui demanda de patienter quelques secondes, juste le temps de tirer de sa veste une boîte de comprimés pour lesquels 649 s’était mise en danger. Ce n’était pas une drogue et pourtant, la transgénique se mit à réagir comme une junkie à qui l’on propose une dose cependant, le Tryptophane était indispensable à sa survie. Qui plus est, la mission qui s’imposait à eux signifiait forcément que les soldats devaient être opérationnels ce qui n’était pas le cas de Dylan pour l’instant. Tout comme son protecteur, elle avait un million de questions qui lui brûlaient les lèvres mais, ils savaient tous deux que ce n’était pas le moment et encore moins l’endroit pour discuter. A Manticore, on leur avait toujours appris à ne parler sous aucun prétexte, à anticiper, à communiquer de manière silencieuse par un seul regard ou quelques signes militaires, c’est pour cela qu’elle ne lui en voulait pas de ce « Ca va aller ? Il faut qu’on bouge. ». Au contraire, Dylan était parfaitement d’accord avec lui et le lui fit comprendre d’un mouvement de tête franc et décidé.

    « Ca ira. » répondit-elle simplement tandis que les commissures de ses lèvres s’étirèrent en un léger sourire.

    Forcément, elle avait connu mieux mais, elle avait également connu pire situation : Manticore et ses entraînements acharnés après l’évasion en 2010 d’un pavillon d’X5. Les tremblements se faisaient de moins en moins importants, Dylan lui rendit donc le flacon et se dressa face à lui. Contrairement à elle, 350 avait le charisme d’un meneur et elle s’en remettait toujours à lui lors d’une mission même si, à l’époque, il n’était pas leur chef et au vue de sa santé physique, il était plus à même d’élaborer un plan d’évasion. La transgénique savait qu’elle le mettait en danger, s’ils se faisaient prendre, Alec finirait à son tour sur le mur des « créatures recherchées » et c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait. Un sifflement se fit entendre au-dessus de leur tête et Dylan leva instinctivement les yeux en se tassant légèrement, ils étaient certes protégés par le toit mais, leur ouïe développée permettait aux deux jeunes gens d’entendre clairement les vigidrones effectuant des cercles autour de leur position… Les officiers ne tarderaient donc pas à suivre. Pour la jeune femme, s’était trop tard, ces satanés engins l’avaient déjà repéré et les policiers avaient remarqué le code-barres tatoué sur sa nuque mais, pour Alec, ce n’était pas le cas. Dylan ôta donc sa casquette noire et la lui tendit ce qui empêcherait les vigidrones de scanner son visage avec précision, elle lui devait bien ça après tout. Bien qu’elle s’était suffisamment servie en Tryptophane, la transgénique était encore trop faible pour engager un combat seule, la présence de Alec à ses côtés était rassurante. Deux soldats valent mieux qu’un, surtout si ces deux soldats en questions ont été génétiquement modifiés. Petit à petit, ses sens plus accrus commençaient à lui revenir, elle n’eut donc aucun mal à entendre les bruits de pas rapprochés des officiers qui tentaient de se faire discrets sans réellement y parvenir. Sans un mot, Dylan se desserra un peu plus de l’étreinte du jeune homme pour commencer à longer le mur vers la seule issue du bâtiment qu’elle connaissait jusqu’à présent mais, qui risquait sûrement d’être envahie par les vigidrones qui sondaient l’immeuble.

    « Je ne vois que cette issue » dit-elle sur un ton visiblement désolé.

    Il n’avait pas le temps de passer autre part, c’était soit le toit et ses vigidrones, soit la grande porte et les officiers qui arriveraient d’une seconde à l’autre. Il leur fallait échafauder un plan le plus rapidement possible et pour l’heure, Dylan n’avait rien sur elle pour se défendre estimant qu’une arme à feu aurait été trop visible. Il y avait mieux comme rencontre, les circonstances ne tournaient pas à leur avantage. En premier lieu, il fallait sortir d'ici le plus rapidement possible en veillant à ne pas se faire prendre et en veillant à ce que Alec ne soit pas fiché par les autorités locales. La jeune femme attendait son accord silencieux pour déguerpir de là par le toit afin de gagner le plus rapidement possible un endroit sûr où ils auraient tout le loisir de pouvoir discuter. Dylan était curieuse d'apprendre son parcours depuis l'incendie et de savoir quelles circonstances l'ont mené ici, en plein cœur de Seattle. Avait-il cherché à la retrouver pendant près de deux ans ? En tout cas, ça ne l'étonnait pas vraiment, Alec et elle avaient toujours été très proches du temps de Manticore cependant, elle s'en voulait de ne pas avoir cherché à lui donner de ses nouvelles plus souvent, en serait-ce que pour s'assurer qu'il allait bien. Visiblement, elle n'avait pas à s'en faire, Alec semblait s’accommoder de sa nouvelle vie.

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Alec Stamps
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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyLun 6 Déc - 0:31

    Ca ira. Juste deux mots qui avaient suffit à Alec pour qu’il fasse un hochement de tête rassuré, avec un demi sourire sur le coins des lèvres. En soit, le « ca ira » qu’elle venait de prononcer ne voulait pas dire qu’elle allait bien sur le moment, bien au contraire mais… Ca irait, et ça lui suffisait amplement, parce qu’il n’avait pas envie de penser ou de croire qu’il pouvait en être autrement. Il venait juste de la retrouver, ce n’était pas pour la voir finir d’une fin qu’il n’envisageait même pas. Il récupéra le flacon, après qu’elle s’en soit servit, et attendrait le temps qu’il faudra pour que les tremblements se calme un peu. Si il devait attendre trop longtemps et mette hors combat tous les policiers passant cette porte, il le ferait. Peu importe les conséquences, il se refusait de la laisser sur place, seule.

    Dans le même mouvement qu’elle, il leva les yeux au ciel pour ne voir qu’un plafond délabrer. Mais il savait qu’au dessus se trouvait un vigidrone, qu’ils avaient pu, tous les deux, entendre. La partie s’annonçait serrer. Et, en temps normal, il aurait penser à la galère dans laquelle il venait de se mettre, songerait surement au conséquence de fichage que cela pouvait avoir sur lui. Oui, en temps normal il y aurait penser, mais il y avait des choses plus importante, qui passait en priorité. Une élément de la même unité que lui était une raison suffisante pour courir un risque. Du moins, il aurait aimer croire qu’il aurait fait ce genre de chose pour n’importe quel X5 de leur unité mais, en y réfléchissant, il n’était pas certaine que ce soit une réalité. 649 était à part.

    Il reporta son attention sur elle quand il la sentit avoir un mouvement, quelque seconde plus tard il se retrouvait avec une casquette tendue dans sa direction. Et, pendant une seconde, il resta interdit devant cette casquette. Au début il comptait la refuser pour la protéger elle, c’est en tout cas ce qui l’avait empêcher de la prendre tout de suite. Mais bien vite il se souvint qu’elle était déjà fiché, casquette ou non, ça ne changerait. Ce n’était pas le cas pour lui. Ne pouvant refreiner un petit sentiment de culpabilité, il prit la casquette dans un hochement de tête. Il aurait aimer dire quelque chose, faire une phrase avec ses traits d’humour particulier, ou une réplique un brin cynique comme il les aimait temps. Enfin dire n’importe quoi pour casser un peu le sérieux de tout cela. Mais ce n’était pas le moment parce que, justement, ça devait rester sérieux. Il aurait été tout seul qu’il aurait été capable de se félicité – ironiquement – pour s’être mit dans une situation qui allait le dégourdir un peu. Mais il en fut incapable vu qu’il prenait très à cœur la sécurité de la jeune femme. Il se serait surement permit une réflexion si elle ne lutait pas contre ses tremblements qui étaient en train de diminuer. Bref, il prit la casquette dans un hochement de tête remerciant avant de l’ajuster sur sa tête, en baissant suffisamment la visière pour cacher son visage au maximum.

    Il entendit les pas des policiers venir vers eux, et fit un léger pas en arrière pour laisser la place à 649 qui se détachait de son étreinte. Toujours rivé sur le bruit que pouvait faire les policiers, Alec se demanda si ils espéraient franchement être discret, peu convaincu qu’un troupeau d’éléphant fuyant une souris soit plus bruyant. L’image était un peu exagéré mais il faut voir que son ouïe est, également, plus exagérée que celle d’un humain lambda. Tient, est ce le bruit d’un troupeau d’éléphant lui percerait les tympans avec le bruit qu’il ferait ? Mouais… Il secoua la tête histoire de revenir sur le moment, et longea le mur derrière la petite blonde.



    Dylan ôta donc sa casquette noire et la lui tendit ce qui empêcherait les vigidrones de scanner son visage avec précision, elle lui devait bien ça après tout. Bien qu’elle s’était suffisamment servie en Tryptophane, la transgénique était encore trop faible pour engager un combat seule, la présence de Alec à ses côtés était rassurante. Deux soldats valent mieux qu’un, surtout si ces deux soldats en questions ont été génétiquement modifiés. Petit à petit, ses sens plus accrus commençaient à lui revenir, elle n’eut donc aucun mal à entendre les bruits de pas rapprochés des officiers qui tentaient de se faire discrets sans réellement y parvenir. Sans un mot, Dylan se desserra un peu plus de l’étreinte du jeune homme pour commencer à longer le mur vers la seule issue du bâtiment qu’elle connaissait jusqu’à présent mais, qui risquait sûrement d’être envahie par les vigidrones qui sondaient l’immeuble.

    S’arrêtant il avisa l’issue qu’elle proposait : les toits avec vigidrone. De toute façon c’était soit cette sortie, soit la porte principale avec les agents de police et, également, les vigidrones quand ils en viendraient à sortir. Alors dans le doute, il valait mieux voter pour les toits. Une solution qui impliquerait sûrement de sauter d’un toit à un autre, jusqu’à redescendre et se fondre dans les rues, jusqu’à semer tous le monde. Se fondre dans la masse n’était pas ce qui l’inquiétait réellement, au pire ils trouveraient un autre bâtiment loin de celui-ci ou ils se poseraient assez longtemps pour que tout le monde abandonne la course poursuite. Par contre l’histoire des sauts de toit en toit était un peu plus inquiétante. Il jeta un regard à 649, se demandant si elle pourrait effectuer les manœuvres sans problème. Puis très vite, il cessa de douter de ses capacités et ne lui ferait même pas l’affront de lui demander si elle allait y arriver, ou si elle avait besoin d’aide. Il resterai, comme à son habitude, non loin d’elle et l’aidera en cas de besoin, sans pour autant inscrire sur son visage « je vais t’aider ». Après tout elle était tout aussi entrainer que lui, et si certain en doutait, elle était tout aussi capable qu’un autre X5.

    « C’est partit »

    Il pouvait s’en empêcher, il y avait quand même dans sa fois un petit ton d’impatience, d’amusement. Il avait été conçu pour ça alors même si il se contenait il avait un peu de cette expression que peu avoir un gamin devant le sapin de noël en ouvrant le cadeau dont il avait rêver. Il réajuste, une nouvelle fois, cette nouvelle casquette et, à partir de là, fini muet comme une carpe. Tout se passerait en signe militaire comme on leur avait apprit pendant 20 ans, en regard et en expression. D’ailleurs il ne tarda pas à donner le signe de bouger dans la direction qu’elle avait proposé. Aucune idée de pourquoi il prenait naturellement le rôle de meneur, de toute façon il ne voyait pas réellement les choses de cette manière. Si il arrivait un moment ou elle se décida à donner une directive, il suivrait sans poser de problème à moins qu’il pense que ce soit du suicide. Mais il en doutait fortement venant de la part de 645.

    Atteindre le toit ne fut pas difficile et, comme prévu, à peine était-ils sortis qu’un vigidrone les remarqua. Après un rapide regard autour de lui il donna une direction et couru dans cette direction, en s’assurant d’être suivit de 649. D’ailleurs, il la fit passer rapidement, et légèrement devant elle. L’idée était assez simple, en soit, passer sur le bâtiment suivant qui n’était pas si loin d’un point de vue de la distance, et de redescendre dans les rues dès qu’ils en auraient la possibilité et qu’ils ne seraient plus à porter des patrouilles à pieds. Le but étant de ne pas rester trop longtemps sous la caméra du vigidrone, pour éviter les patrouilles supplémentaires.
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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyLun 6 Déc - 21:50

    X5-649 avait toujours été considérée comme la plus solitaire de son pavillon bien qu’elle était pourtant loin d’être associable, il lui arrivait de temps en temps de se mêler aux autres lorsque cela s’avérait nécessaire et pourtant, aucun psychologue n’avait su expliquer avec certitude les raisons d’une telle entente avec X5-350 qui, soit dit en passant, n’était pas le chef de son unité. Ils étaient plus que les simples frères d’arme qu’on avait bien voulu faire d’eux, leur relation –comme à peu près celle de tous les autres soldats- avait évolué en quelque chose de plus humain, une caractéristique qu’on avait longtemps essayé de leur arracher en les lâchant en pleine nature pour une chasse à l’homme à l’issue fatale, bien souvent et finalement, il s’était avéré que cette particularité les rendait meilleur autant qu’elle ferait d’eux de très bons éléments une fois envoyé en mission. Bien qu’être dehors et en quasi-liberté était une chose dont 649 avait longtemps rêvé, il fallait bien avouer que le temps d’adaptation fut particulièrement long surtout lorsqu’on a été élevée dans un cadre aussi stricte. Dylan n’était pas prête de remettre les pieds à Manticore et encore moins depuis qu’ils avaient envoyé un autre X5 terminer la mission que 649 avait soit disant compromise en s’amourachant d’un humain.

    A présent, les deux transgéniques se tenaient juste derrière l’issue donnant sur le toit et qui restait leur seule échappatoire. 649 ne se sentait pas encore prête à affronter la horde d’officiers lancés à leur poursuite et qui ne tarderaient pas à faire leur entrée dans le hangar désaffecté. On leur avait toujours dit de ne pas engager un combat inutilement ou sans avoir les ressources nécessaires pour le faire au risque de se faire capturer et bien que Alec était tout à fait opérationnelle, Dylan ne voulait qu’il lutte seul… Ce ne serait qu’une question de temps avant qu’elle ne récupère l’usage de toutes ses capacités. 350 ne semblait voir aucun inconvénient à escalader un peu, bien au contraire, il semblait vraiment s’en réjouir. La transgénique ne le montrait pas mais, une partie d’elle était effectivement contente d’avoir Alec comme compagnon d’infortune, cela lui rappelait tout de même les plus belles périodes de Manticore, si l’on pouvait dire. Oui, ces moments privilégiés où l’on se repose sur l’autre et où un lien puissant se créée. Dylan était restée seule, sans partager son secret et ce pendant tellement longtemps que le fait de retrouver l’un de ses « frères » avec qui elle s’amuserait à narguer la police lui mettait un peu de baume au cœur. Un sourire étira ses lèvres lorsque, enthousiaste, Alec lui donna le feu vert d’une manière bien à lui. Il n’en fallut pas plus pour Dylan qui, d’un geste gracieux et souple, s’élança à l’extérieur en veillant à rester hors de portée de scanner.

    Le jeune homme était passé devant elle, ce dont elle se montra nullement vexée. A ses indications, en signe militaire, la transgénique acquiesça et s’exécuta aussitôt sans discuter ses ordres. Alec semblait lire dans ses pensées, n’oublions pas qu’ils avaient grandi ensemble et dans un cadre où on leur avait appris très tôt à être de fins observateurs doublés d’excellents calculateurs, caractéristiques qui faisaient d’eux des soldats extraordinaires en plus de leur ADN si particulier. Tous deux progressèrent lentement jusqu’à l’endroit stratégique où ils comptaient sauter du toit pour se rendre sur le bâtiment d’en face. Les vigidrones effectuaient une ronde incessante autour de leurs têtes comme un essaim d’abeilles mais, aucune de ces machines ne semblaient les avoir encore détecté. Un bruit en contrebas suivit de quelques bribes de paroles les informèrent que les officiers venaient enfin d’entrer dans le hangar. Avaient-ils été seulement formés pour ce genre de mission ? Parce qu’ils ne prenaient pas la peine de communiquer en langage militarisé et ne semblaient pas se soucier que les deux transgéniques à l’ouïe développée puissent les entendre. D’ailleurs, d’après ce qu’elle venait de capter d’une conversation, ils la croyaient seule… Grossière erreur !

    Après un dernier coup d’œil, Dylan estima qu’il était temps pour eux de faire le grand saut, au sens propre cette fois-ci. Elle adressa un signe de tête entendu à l’adresse de son compagnon d’infortune et s’élança, prête à sauter, lorsque la jeune femme se retrouva nez-à-nez avec l’une de ces machines qu’elle détestait tant et qui commençait à lui tirer le portrait. 649 se devait de réagir avant que les autres ne se mettent tous à scanner son visage et celui de 350 qui se retrouverait dans une situation compromettante. La transgénique détacha donc un long bâton en fer rouillé qui ne fut pas particulièrement difficile à ôter et neutralisa aussitôt la caméra permettant la reconnaissance faciale avant que celui-ci ne se charge d’Alec. Le vigidrone se mit à tourner sur lui-même, comme si on l’avait soudainement privé du sens de la vue et cela ne prendrait que quelques secondes aux autres machines pour détecter le problème et avertir les officiers qui s’apprêtaient justement à se rendre sur le toit. Sans plus attendre et d’un bond félin, Dylan sauta sans prendre d’élan jusqu’à se réceptionner un peu maladroitement sur le toit d’en face. Il fallait absolument qu’ils se cachent avant d’être détecté, elle passa donc aussitôt derrière un mur de briques et continua sa course jusqu’au toit suivant puis, le toit suivant et encore le toit d’après en veillant à ce que Alec soit près d’elle. La transgénique tandis l’oreille juste avant de sauter du dernier toit pour entendre les officiers jurer de l’échec cuisant qu’ils venaient d’essuyer, ce qu’ils ignoraient fort heureusement, c’était qu’elle n’avait pas été seule sur ce coup-là et qui si 350 n’était pas intervenu, 649 se serait faite pincée pour de bon.

    Dylan connaissait ces toits comme ça poche, elle avait identifié les lieux bien avant d’être fichée justement au cas où elle le serait, on leur avait toujours appris à connaître un territoire avant de s’y implanter. Elle s’arrêta donc au bord du dernier toit et se laissa glisser le long de la rambarde d’un escalier de secours qui faisait office de perche comme dans les casernes. Après s’être réceptionnée, la jeune femme ôta son blouson qu’elle laissa à l’abandon et enfila la capuche de son sweet-shirt puis, marcha tranquillement aux côtés de X5-350 jusqu’à un endroit sûr qui n’était autre que la planque miteuse –et espérons-le temporaire- où Dylan s’était établie.

    Cette fois-ci, la jeune femme s’autorisa un sourire sincère, les yeux pétillants de joie que l’on confondait presque à celui d’un enfant en période de fête… Comment s’appelait-elle déjà… Ah oui, Noël ! Elle s’autorisa également un geste qu’on ne lui aurait jamais permis à Manticore : serrer Alec dans ses bras. Dans ce genre de situation, Dylan était dans l’incapacité de parler, une boule s’était formée au niveau de sa gorge ce qui était une situation étrange mais, pas toute à fait étrangère tandis que ses yeux lui piquaient affreusement. On lui avait toujours dit qu’un soldat ne devait pas pleurer, que c’était un signe de faiblesse mais, ce genre de retrouvailles méritaient bien quelques larmes de joie…

    « Je suis contente que tu sois là. » murmura t-elle simplement. « L’homme qui tombe à pic ! » dit-elle en s’autorisant ainsi un brin d’humour.

    Sa voix était déformée par l'émotion. Elle avait tout un tas de questions à lui poser, de choses à lui raconter mais, pour le moment, elle était incapable de se dégager de l'étreinte rassurante scellant ainsi les retrouvailles tant espérées. Après un moment, Dylan consentit enfin à lâcher prise et lui adressa un sourire gêné avant d'essuyer ses yeux d'un revers de main.

    « Alors, qu'est-ce qui t'amène à Seattle ? »

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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyMar 7 Déc - 0:55

    Le passage de toit en toit se passa assez bien en réalité. Pourquoi douter d’une X5 qui, de toute façon, avait été entraîné pour ça ! Et dire que certain avait envie de la considérer comme plus faible que les autres membres de son unité, sous prétexte qu’elle était un peu différente. Grossière erreur. La preuve en était, encore une fois, avec ce vigidrone à qui elle retira la « vue » d’un coup de barre en fer afin d’éviter des problèmes supplémentaires, surtout à Alec qui n’était pas fiché. D’ailleurs, sur le moment, il lui fit un léger signe de tête qu’elle ne pouvait interpréter que comme un « merci » mélangé à un « bien joué ». Pour le reste, elle semblait bien mieux connaître l’endroit que lui alors c’est, naturellement, qu’il finit par la suivre. Quelques sauts furent nécessaires, auxquels il se rattrapa comme on lui avait si bien appris aidé par son ADN, s’assurant que 649 était toujours bien retomber également.

    La première réception de 649 avait été un peu maladroite, mais c’est tout. Du coup, Alec, ne lui proposa aucune aide, non pas qu’il n’en avait pas envie, mais disons que lui n’apprécierait pas une proposition d’aide juste parce qu’il s’est réceptionner un peu malencontreusement. Faut dire qu’il avait une fierté assez développer. Disons qu’il fit juste bien attention à tous les mouvements qu’elle pouvait faire, histoire de pouvoir être là au cas où, sans chercher à le montrer particulièrement. Est-ce que ce n’était pas ce qu’il avait toujours un peu fait avec elle, de toute manière ? Bref, se laissant guider, ils regagnèrent la terre ferme, 649 se débarrassant de sa veste, pour se mêler un peu plus aux autres. Et des échos lointain de ce qui annonçait être la fin du course. Les vigidrone tourneraient pas mal dans le secteur pendant un certain temps, mais les équipes au sol semblaient avoir perdu tout espoir de remettre la main sur ce qui avait été une « bonne prise ». Tant pis pour eux, tant mieux pour elle… Et pour lui.

    Ils furent rapidement dans ce qui semblait être une planque et Alec se demanda, l’espace d’un instant, si c’était la planque qu’elle utilisait habituellement ou si elle appartenait à une autre personne. De toute façon, maintenant qu’ils étaient à l’abri, l’endroit où il se trouvait lui importait que trop peu. Son regard, alors qu’il enlevait la casquette qu’elle lui avait prêtait, se posa bien vite sur le X5 aux cheveux d’or. Alec aurait eu le réflexe de lui sourire si elle ne l’avait pas fait en premier, du coup, il n’eut même pas besoin de songer à le faire lui-même. De voir son sourire, à elle, et le regard qu’elle pouvait avoir fit sourire Alec de manière parfaitement incontrôlé. Il était content de la voir, bien plus qu’il n’aurait penser, et encore davantage sans la présence de vigidrone et de patrouille de police prêts à leur tomber dessus.

    Le geste dont il n’aurait pas eu le réflexe de faire, fut celui qu’elle fit. Il se retrouva encerclé de ses bras avec une courte seconde de doute. Que devait-il faire ? Ce genre de geste n’était pas vraiment ce qu’on apprenait à Manticore. Les seuls rapprochements « physiques » autorisaient étaient soigneusement étudiés et programmer par le personnel de Manticore. Bien sur, depuis sa sortir, il avait trouvé les rapprochements entre deux personnes plus intéressant, mais là c’était différent. Bien différent. Alors il ne su comment réagir, restant un peu pantois sur le coup. Très vite, cependant, tout lui vint de manière plus naturelle et il passa, à son tour, ses bras autour de la jeune femme pour cette étreinte prouvant qu’ils étaient tous les deux contents de se retrouver. D’ailleurs, il en avait la confirmation quand elle lui dit clairement qu’elle était contente qu’il soit là. Ce à quoi il répondit de manière positive en la serrant un tout petit peu plus fort. Pas tellement doué pour dire clairement que lui aussi était content d’avoir pu tomber sur elle. Il laissa, cependant, échapper un bref et léger rire quand elle le qualifia d’homme tombant à pic, ce à quoi il ne pu s’empêcher de répondre avec le même humour.

    « J’ai toujours aimé soigner mes entrées. Ca à, quand même, plus de classe. »

    Ils restèrent dans les bras l’un de l’autre un petit moment. Lui était incapable de la lâcher, un peu comme si, de cette manière, il était convaincu qu’elle ne disparaîtrait pas dans la seconde qui allait suivre. Mais toute chose ayant une fin, il la laissa se dégager quand elle estima que c’était le moment. C’est comme ça qu’il pu voir son sourire un peu gêné et le revers de main qu’elle avait utilisé pour sécher ses larmes de joie, ce qui le fit sourire de manière bien plus attendrissante pendant qu’elle lui demandait ce qu’il faisait dans cette ville. Avant de répondre, il approcha sa main de son visage, pour effacer une larme avec son pouce sur le coin de son œil, toujours avec ce sourire qu’il n’avait que pour elle.

    « Un boulot qu’on m’a proposé y a deux ans qui a l’avantage de permettre d’avoir un pass pour passer d’une zone à l’autre. Ce qui est plutôt pratique. »

    Il aurait très bien pu dire que ce boulot avait été proposé par une autre X5, une de celle qui avait réussir à fuir en 2010, et qu’il voulait surtout ce boulot parce que Lexa possédait bien plus d’expérience que lui en manière de fuite. Elle avait réussi à rester longtemps au même endroit sans même se faire prendre et, en vue de récent évènement, il avait bien besoin des conseils qu’elle pouvait avoir pour lui. Mais si il ne parla pas de tout cela ce n’était pas parce qu’il avait envie de lui cacher quoique ce soit. La raison était bien plus simple : il s’intéressait davantage à ce qu’elle devenait et les raisons qui avaient fait qu’elle se retrouvait fiché. Du coup, répondre sans détail à la question qu’elle avait posée, lui permettrait de se concentrer plus rapidement sur son cas à elle.

    « Et si tu me disais ce qui t’étais arrivé pour que ta photo soit à la vue de tout le monde ? »

    Il avait tenté de prendre un ton tinté d’humour pour ne pas dramatiser ce fait. Une chose était certaine, il n’y avait pas le moindre jugement de valeur négatif dans le fait qu’elle puisse être fichée. Etre une X5 n’évitait pas ce genre de problème, bien au contraire. Leurs entraînements ne pouvaient pas tout apporter. Etre sur ses gardes 24h sur 24 n’était pas la chose la plus facile à faire, même quand on vient de Manticore. Malheureusement, l’erreur leur était permise. Ca ne faisait pas d’eux des mauvais éléments, juste un mauvais concours de circonstance. Tout ne pouvait pas toujours être prévu. Et puis, de toute façon, même si il avait voulu la juger – ce qui n’était pas le cas – il en aurait été incapable vu qu’il était plus inquiet qu’autre chose à son sujet.

    « Ca fait longtemps ? Parce que je t’es cherché un petit moment, mais t’as pas vraiment laisser de traces sur ton passage… »

    Là il avait sourit, comme pour compenser sa première question, il avait besoin de lui dire qu’elle avait été douée. Vraiment. Parce que, oui, il l’avait cherché à sa sortie. Les essais n’avaient étés que des échecs, jusqu’à ce qu’il voit cette photo et qu’il y ai cette course poursuite entre elle et des policiers. Si il détestait l’idée qu’elle est pu être prise en chasse par des policiers il faut avouer, que pour cette fois, il en avait été bien content. Ils étaient à l’abris et, mieux encore, ensemble. Que pouvait-il demander de mieux ?
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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyMar 7 Déc - 13:11

    Ils étaient enfin en sécurité dans un endroit où ils auraient le loisir de discuter sans être dérangés par les officiers et vigidrones qui devaient sans doute ratisser la ville en espérant retrouver la trace de la transgénique. Trop heureuse de retrouver celui qui fut autrefois le X5 le plus important de son unité à ses yeux, Dylan s’était autorisé un geste qu’elle n’aurait jamais effectué dans d’autres conditions autre que celles qui les avaient amenés ici. A Manticore, de tels gestes étaient prohibés en quelques sortes mais, cela n’empêchait aucunement les X5 de prendre soin les uns des autres à leur manière. Ce n’est qu’une fois en mission que 649 avait découvert tous ces us et coutumes étranges comme le simple fait de se serrer la main, par exemple, ou d’autres gestes un peu plus intimes que Manticore ne réservait que pour les besoins de la reproduction. En y pensant, ça la rendait malade ! Une pensée en entraînant une autre, le souvenir de Samuel traversa sa mémoire en un flashback pour le moins violent, la découverte de son corps juste avant d’être neutralisée par un militaire de la base. A la suite de cet évènement malencontreux, Dylan fut enfermée et interdite de mission durant un temps, la coupant ainsi de la seule présence qui lui était bénéfique : X5-350. Elle savait que les supérieurs lui interdisaient formellement l’accès à sa cellule pour des raisons évidentes et ne lui en voulait pas le moins du monde de n’être pas venu la voir lorsqu’elle était enfermée, cela lui épargna ainsi de voir à quel point 649 fut rendue faible par les séances d’endoctrinement et de lavage de cerveau auxquels elle n’était pas prête à se soumettre. Fatiguée de tout cela, 649 avait menti, prétextant être de nouveau opérationnelle ce qu’un psychologue affirma aussitôt mais, par sûreté et de peur qu’elle ne s’échappe, ses supérieurs estimèrent qu’il était préférable pour elle de partir en mission avec un X5 d’une autre unité.

    Son sourire s’étira davantage lorsqu’Alec essuya une larme de son visage, ce geste signifiait en quelque sorte que ce moment de faiblesse était tout à fait légitime, que pleurer n’était pas une chose totalement absurde comme on leur avait souvent dit et répété à Manticore. Dylan avait passé deux longues années à s’inquiéter pour lui, à se demander s’il avait survécu sans vraiment chercher à le revoir. Elle devait avant tout remplir une mission : trouver l’assassin de Samuel et pour la suite, la transgénique improviserait.

    Citation :
    « J’ai toujours aimé soigner mes entrées. Ca à, quand même, plus de classe. »


    La jeune femme blonde ne put s’empêcher de pouffer d’un léger rire avant de pousser gentiment Alec par l’épaule. Toujours à cacher ses véritables intentions derrière des phrases humoristiques, décidément, il était toujours fidèle à lui-même !

    « J’avoue, tu te débrouilles très bien pour les effets de surprise. Installes-toi, fais comme chez toi, surtout. » dit-elle en se laissant tomber dans ce qui semblait être un fauteuil construit grâce aux moyens du bord.

    Citation :
    « Un boulot qu’on m’a proposé y a deux ans qui a l’avantage de permettre d’avoir un pass pour passer d’une zone à l’autre. Ce qui est plutôt pratique. »

    Intéressant. Alec se débrouillait très bien s’il y avait des relations comme celles-ci, il pouvait ainsi se déplacer de secteur en secteur sans avoir à présenter de pièce d’identité. 649, quant à elle, possédait encore le badge de membre du personnel de l’hôpital d’Harbor Lights.

    « Très pratique. Pour ma part, j’ai choisi un travail me permettant l’accès au Tryptophane. Je me sentais un peu comme… comme… c’est quoi déjà le nom de ce dessin-animé. Ah oui, Picsou. »

    Elle était consciente que cela ne voulait peut-être rien dire pour Alec mais, était persuadé que ce dernier avait su saisir le ton humoristique qu’elle avait employé pour dédramatiser la situation comme il le faisait. Picsou, ce canard plein aux as qui prenait son coffre-fort pour une piscine remplie d’argent à défaut d’être remplie d’eau.

    Citation :
    « Et si tu me disais ce qui t’étais arrivé pour que ta photo soit à la vue de tout le monde ? »

    Dylan n’était pas vraiment étonné de savoir que sa photo l’avait interpelé, surtout s’il était à Seattle depuis un temps. La jeune femme afficha une moue un peu honteuse de s’être ainsi fait prendre mais, consentit tout de même à lui expliquer la raison de son fichage.

    Citation :
    Ca fait longtemps ? Parce que je t’ai cherché un petit moment, mais t’as pas vraiment laissé de traces sur ton passage…

    La transgénique afficha cette fois-ci, une mine aussi amusée que flattée mais, aussi ce sentiment de culpabilité qui avait été dissimulé par tous les autres sentiments de joie qu’elle avait éprouvé de le revoir. Il l’avait cherché mais, pas elle. Dylan avait tellement été obnubilé par le tueur de Samuel qu’elle avait mis de côté la seule personne lui témoignant de l’intérêt.

    « Je dois avoir de l’ADN de prestidigitatrice dans mon cocktail. Eh bien, ça ne fait pas longtemps que je suis à Seattle, j’ai dégoté un job dans l’intendance de l’hôpital sous le nom de Dylan Rockwell, ce qui m’a permis d’avoir accès au Tryptophane et un boulot de serveuse la nuit pour arrondir les fins de mois. J’ai pas mal roulé ma bosse aussi quand j’étais à Clyde Hill. Seulement tout à capoter le jour où je me suis retrouvée au beau milieu d’une fusillade, j’ai voulu empêcher à un adolescent de finir en passoire et je me suis réveillée dans un lit d’hôpital, blessée et entourée d’officiers prête à me transformer en Bob l’Eponge, j'ai rapidement compris qu'ils avaient vu mon code-barres. »

    Encore un dessin-animé, autant dire que Dylan en est très friande et qui lui arrivait même de passer du temps devant la télévision avec les enfants du service de pédiatrie. Voilà pour la petite histoire.

    « Tu es à Seattle depuis combien de temps ? Ca va, tu arrives à t’intégrer ? Ce n’est pas évident de se faire passer pour un humain lambda, n’est-ce pas ? Il y a toujours de vieux réflexes qui reviennent. »

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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyMer 8 Déc - 15:58

    La télépathie était une chose qui n’existait pas dans leurs cocktail ADN ce qui, à ce moment très précis, était une bonne chose. Alec n’avait aucun moyen de savoir le flashback de 649 et, heureusement. Dans le cas contraire il aurait très vite appris que la mission sur laquelle on l’avait envoyé juste après le retour de 649 avait un rapport direct avec elle. Il avait tué, sans en avoir conscience, la personne qu’elle avait aimé, celle qui lui avait fait échouer sa mission et mise en isolement avec tout ce que cela avait impliquer. Comprendre ce qu’il avait fait à cet homme n’était pas vraiment ce qui le tracassait mais, comprendre ce qu’il avait fait subir indirectement à 649… Ca, c’était une toute autre histoire. Vivre en supportant l’idée qu’il avait tuer celui qu’elle avait aimer – bien qu’il ignorait tout cela pour le moment – n’allait pas être une chose des plus facile vu la manière dont il était attaché à la petite tête blonde. Une chose était certaine : Il est bon d’ignorer certains détails.

    Pour l’heure il était juste heureux de pouvoir voir le visage de 649 sourire davantage, de l’entendre rire à ce qu’il avait pu dire. Ca avait quelque chose de tellement agréable qu’il songea à tenter de la faire rire un peu plus souvent juste le temps d’oublier, l’espace de quelques instants, qu’ils étaient des êtres transgéniques, qu’ils devaient définitivement faire attention à tous leurs faits et gestes, encore plus dans le cas de 649 qui était fichées. Bref, oublier, quelques minutes, que la vie dehors n’était pas la plus simple, juste par un éclat de rire venant de la petite blonde qu’il avait juste envie de protéger de son mieux de cette vie complètement pourrie par certains côtés.

    « J’avoue, tu te débrouilles très bien pour les effets de surprise. Installes-toi, fais comme chez toi, surtout. »
    « Des années d’expériences » lança t-il dans une phrase faussement prétentieuse.

    Son regard se porta bien vite sur l’endroit où ils se tenaient. Faire comme chez lui… Cela signifiait-il que c’était chez elle ? Il se promit de lui poser la question à un moment où à un autre et décida de l’imiter en s’installant à son tour sur ce qui semblait être fait pour ça. L’endroit n’était loin d’être à l’image de certain appartement qu’on pouvait, par exemple, trouver dans le secteur 3. Mais quelle importance, du moment qu’il y avait un toit, un endroit où se replier en cas de problème. Ils restaient des membres des Séries X, le confort n’était pas forcément leur principal critère pour se trouver un endroit. Puis, soyons honnête, rien ne pouvait être pire que Manticore.

    « Très pratique. Pour ma part, j’ai choisi un travail me permettant l’accès au Tryptophane. Je me sentais un peu comme… comme… c’est quoi déjà le nom de ce dessin-animé. Ah oui, Picsou. »

    Selon Alec, il y avait deux boulots de rêve : celui qui permettait de se déplacer partout et, celui qui donnait accès au tryptophane. Le deuxième choix était sûrement mieux que le premier, mais plus compliqué à trouver parce qu’il demandait, trop souvent, au moins quelques compétences en médecine. Ok, Alec connaissait la base des premiers soins, mais c’est tout. Cela dit, étant donné qu’il avait trouvé 649 dans un début de crise de manque, c’est qu’il y avait sûrement des choses à revoir quand on a accès à un stock de tryptophane. Cela dit, aucune critique, elle était fichée ça ne devait pas faciliter les choses.

    Pour ce qui était de la référence qu’elle avait faite, il du forcément marqué un léger arrêt, ou un air interrogateur. Picsou ? Non mais c’était qui celui-là ? Et puis c’était quoi ce nom bizarre ? Déjà il savait que ça venait d’un dessin animé auquel il ne trouvait pas vraiment un grand intérêt. Il ne trouvait même pas réellement d’intérêt dans cette boite qui passe des images et qui parle pour raconter que ce qu’on veut bien dire, qu’on appelait : Télévision. Y a vraiment des choses qui auraient du disparaître complètement avec l’impulsion. Bref elle se sentait un peu comme Picsou, ce qui en terme clair, n’avançait pas du tout Alec qui ne voyait pas de quoi il parlait.

    « Il existe un dessin animé ou un personnage à des crises de manque à cause d’un faible taux de sérotonine ? »

    Il avait bien comprit qu’elle avait dit cela avec un certain humour, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas comprendre la subtilité du truc, alors autant poser la question quitte à passer pour le premier abrutit possible. Puis qui sait, il pourra peut être se la jouer « super intelligent » en faisant référence à Picsou avec un autre transgénique qui ne serait pas qui est Picsou… Heu… pas convaincu que ça le fasse passer pour quelqu’un d’intelligent, cela dit. Y a des fois ou il se bafferait bien lui-même pour penser à des conneries de ce genre.

    Quand Alec avait fait référence à la photo qu’il avait vue de 649, il ne tarda pas à sourire quand elle fit une petite moue. Juste pour bien lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de honte à avoir. Il comptait même plus les fois où il était passé à deux doigts de se faire chopper, alors c’est pas lui qui allait se mettre à critiquer. Il en était même venu à se dire qu’il devait accepter l’offre de Lexa, alors qu’il ne pouvait pas l’encadrer.

    « Je dois avoir de l’ADN de prestidigitatrice dans mon cocktail. Eh bien, ça ne fait pas longtemps que je suis à Seattle, j’ai dégoté un job dans l’intendance de l’hôpital sous le nom de Dylan Rockwell, ce qui m’a permis d’avoir accès au Tryptophane et un boulot de serveuse la nuit pour arrondir les fins de mois. J’ai pas mal roulé ma bosse aussi quand j’étais à Clyde Hill. Seulement tout à capoter le jour où je me suis retrouvée au beau milieu d’une fusillade, j’ai voulu empêcher à un adolescent de finir en passoire et je me suis réveillée dans un lit d’hôpital, blessée et entourée d’officiers prête à me transformer en Bob l’Eponge, j'ai rapidement compris qu'ils avaient vu mon code-barres. »

    Non mais on donnait vraiment des noms aux éponges maintenant ? Hey sérieusement, il avait vraiment l’impression d’avoir louper un épisode – ce qui est le cas de la dire – quelque part. Pourtant, ils vivaient bien dans la même ville, non ? Pourquoi est ce qu’il n’avait jamais entendu d’une éponge appelée Bob, ça devait être marrant à voir. Bon, il laissa cette information dans un coin de son cerveau, parce qu’il y avait bien plus intéressant à retenir dans ce qu’elle venait de dire.

    « Dylan ? T’as finalement réussi à te faire à un prénom, alors ? »

    Il avait lancé ça dans un grand sourire, peut être un peu taquin sur les bords se rappelant très bien qu’elle n’avait pas voulu à l’époque ou l’unité s’était distribué des prénoms. Dylan, c’était même plutôt sympa comme prénom, bien que de la voir écrit les gens ne devaient pas forcément s’attendre à un petit bout de femme blonde. Quoiqu’il en soit, prendre ça avec humour était surtout une façon pour lui de cacher l’inquiétude qu’il pouvait avoir sur le fait qu’elle avait été blessée. L’idée ne lui plaisait pas du tout mais, alors, vraiment pas. Etre protecteur était une chose. Trop le montrer en était une autre. Sûrement les résidus de ses entraînements : montrer qu’on s’inquiète de trop pour une personne s’était pas vraiment le genre de chose à faire. Ce qui ne l’empêchait pas de s’interroger sur son état, et de ne pas réussir à faire taire cette interrogation avec une point d’inquiétude dans la voix qu’il n’arriva pas à dissimuler.

    « Et ta blessure, du coup, ça va ? »

    Au moins on ne pouvait pas dire qu’ils avaient tort lors de leur entraînement : penser aux autres, s’inquiéter, c’était baisser sa garde. Des choses pourtant bien humaines qu’on s’était efforcé de ne pas leur apprendre. 649 – Dylan – en avait fait les frais. Aucune idée de si c’était une bonne chose ou non. Ca prouvait un côté humain qu’ils devaient tous rechercher pour en avoir cruellement manqué, mais ça l’avait aussi amener à un fichage pour quelqu’un qu’elle ne devait même pas connaître. En tout cas, il fut incapable de tout jugement de valoir à propos de cette histoire.

    « Tu es à Seattle depuis combien de temps ? Ca va, tu arrives à t’intégrer ? Ce n’est pas évident de se faire passer pour un humain lambda, n’est-ce pas ? Il y a toujours de vieux réflexes qui reviennent. »
    « Depuis que je suis sortie de Gillette, en fait. Je n’ai jamais bougé de cette ville. Mais je suis d’accord avec toi, difficile de faire croire qu’on est un simple humain quand on peut faire un super saut juste parce qu’on a pas envie de contourner un obstacle. »

    La fin de sa phrase était amusé, parce qu’il ne s’était jamais donné à ce genre d’activité devant des humains. Mais c’était quand même mieux de donner ce genre d’exemple plutôt que de parler du fait que, par exemple, tuer était un acte auquel il n’était pas soumis à une moralité humaine. Le problème d’Alec, son défaut en quelque sorte, c’est qu’il avait tellement l’habitude de rester dans le vague qu’il ne donna pas vraiment plus de précision, préférant partir dans un truc avec humour plutôt que d’avoir à disserter sur sa vie. D’ailleurs ce côté-là se voyait assez vite chez lui, parce qu’il avait toujours cette fâcheuse tendance à retourner la discussion pour se rabattre sur l’histoire de la personne avec qui il parlait.

    « Tu faisait quoi à l’hôpital, exactement ? Ca te plaisait au moins ou c’était juste pour les besoins du tryptophane ? »
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Dylan Rockwell
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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyLun 27 Déc - 21:56

    Il était agréable de constater qu’après deux longues années de fuite à travers le pays, les deux transgéniques avaient toujours gardé cette proximité, ce lien fraternel sûrement commun à d’autres X5 d’une unité différente de la leur. En deux ans, Alec n’avait strictement pas changé, il était toujours aussi confiant et cynique, traits de caractère qu’elle avait souvent admiré au point de vouloir les recopier dans sa propre manière d’être. Au début, Dylan ne saisissait pas ce qui la poussait à vouloir être comme lui mais, lorsqu’elle avait appris à connaître l’univers qui se trouvait derrière les grillages de Manticore la jeune femme avait appris ce qu’étaient des frères et sœurs, elle nota également que les cadets avaient tendance à vouloir imiter les aînés, à les considérer comme des modèles : c’était exactement le cas pour les deux transgéniques. Ils n’étaient pas nés dans la même éprouvette ou dans un jargon plus humain : ils n’avaient pas la même mère et pourtant, Dylan l’avait toujours mis sur un piédestal, recherchant sa présence lorsqu’il n’était pas à ses côtés. Le revoir avait fait jaillir de vieux souvenirs qu’elle avait enfermé dans une boîte à la suite de son évasion, quelque fois, Manticore ne lui paraissait pas si terrible que ça juste parce qu’il était là.

    Citation :
    « Il existe un dessin animé ou un personnage à des crises de manque à cause d’un faible taux de sérotonine ? »


    Cela n’avait rien de marrant, bien au contraire mais, pourtant, Dylan pinça les lèvres en tâchant de garder un visage sérieux jusqu’à ce qu’elle craque en dissimulant son visage entre ses mains. On ne pouvait distinguer que ses yeux rieurs qui fixaient avec amusement les mimiques d’incompréhension affichés sur son visage et puis, d’ailleurs, elle n’était même pas sûre qu’il s’appelait Picsou ce personnage. Il y avait des moments comme cela où elle trouvait l’ignorance de son frère vraiment touchante.

    « Désolée. » dit-elle en redevenant sérieuse, se raclant la gorge pour se redonner contenance. « En fait non, on est les seuls dans ce cas. Je t’expliquerai plus tard. Ce que je voulais dire de façon imagée c’est que ce travail c’était une bonne planque, le paradis… Tu imagines, le Tryptophane coulait à flot, je n’avais pas à chercher bien loin en cas de crise, j’ai même fait mon stock mais, il s’est rapidement écoulé après mon fichage. »

    Après lui avoir raconté les grandes lignes, Dylan eut un léger haussement d’épaules. C’était quand même un exploit d’en être arrivée là sans passer par les écrans radars et s’il n’y avait pas eu cette maudite embuscade alors elle se serait sans doute jamais fait piégée. Cependant, la transgénique était tout de même fière, elle avait sauvé un adolescent et c’est sans doute pour cela que le membre du gang avait fait en sorte qu’elle s’échappe de l’hôpital. C’était d’autant plus étonnant que la rançon de sa capture attirait les convoitises, il y avait pas mal de 0 alignés sur l’affiche facilement visible dans tout Seattle et puis, on était dans un monde en ruines après tout !

    Citation :
    « Dylan ? T’as finalement réussi à te faire à un prénom, alors ? »

    Un léger sourire en coin apparut sur son visage déjà moins blafard, elle faisait une moue significative comme si elle se sentait vexée par cette question rhétorique alors que ce n’était pas le cas, bien entendu.

    « Oui. Je voulais passer incognito, X5-649 ce n’est pas vraiment à la mode. Je sais ce que tu penses, ça fait un peu garçon manqué et on ne s’attend pas vraiment à voir Blondie quand on entend le prénom mais, je suis un soldat donc finalement ça me va comme un gant. »

    Citation :
    « Et ta blessure, du coup, ça va ? »

    « Oui, ma blessure cicatrise plutôt bien. Merci les cellules souches et les cours de premiers soins. » dit-elle en levant légèrement son haut pour la lui montrer afin de le rassurer.

    Citation :
    « Depuis que je suis sortie de Gillette, en fait. Je n’ai jamais bougé de cette ville. Mais je suis d’accord avec toi, difficile de faire croire qu’on est un simple humain quand on peut faire un super saut juste parce qu’on a pas envie de contourner un obstacle. »

    Dire qu’il était à Seattle depuis sa sortie, si seulement Dylan l’avait su ! Comme le monde était petit, n’est-ce pas ? Enfin, ce n’était pas vraiment étonnant parce que Seattle était devenu un repère pour les êtres transgéniques en perdition, tous convergeaient dans cette ville pour atteindre la Terre Promise dite Terminal City. Dylan s’amusa de l’exemple d’Alec sachant parfaitement qu’il préférait éviter d’utiliser d’autres mots et puis, c’était justement ce qu’ils venaient de faire pour échapper à leurs assaillants qu’ils n’auraient eu aucun mal à tuer d’une simple pression de doigts sur la gorge.

    « Nous n’étions pas trop éloignés l’un de l’autre, on aurait dû échanger nos adresses et on se serait envoyé des cartes postales. »

    Ce n’était qu’une boutade bien entendu, ils avaient été entraînés à disparaître en cas de nécessite, à couvrir leurs traces. Les grandes têtes de Manticore en auraient sûrement été ravies !

    Citation :
    « Tu faisais quoi à l’hôpital, exactement ? Ca te plaisait au moins ou c’était juste pour les besoins du tryptophane ? »

    « Je m’occupais de l’intendance, c’est loin d’être un boulot de rêve pour un humain lambda mais, ça me convenait. J’avoue l’avoir choisi pour mes besoins en Tryptophane au début mais, j’ai fini par y prendre goût, je me sentais utile et surtout normale. Je me suis faite des amis ceci dit, je n’ai pas osé les revoir depuis mon fichage… Tu sais ce que c’est maintenant, nous sommes des monstres pour ces gens là, l’Amérique nous a créées et l’Amérique nous pourchasse comme si nous étions des bêtes sauvages. God bless America. »


    Elle marqua une pause avec un sourire légèrement amer peint sur le visage, les humains lambdas étaient vraiment étranges par moment, ils semblaient dénués de toute logique alors qu’ils avaient entraînés les transgéniques à exceller dans ce domaine.

    « Tu es entré en contact avec d’autres transgéniques ? »

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MessageSujet: Re: I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec   I still feel you looking over my shoulder ♣ Alec EmptyJeu 30 Déc - 18:15

    Vraiment, il allait falloir qu'il se renseigne sur ce fameux "Picsou" parce qu'il avait suffit, qu'innocemment, il se demande si il existait un héro de dessin animé qui souffrait d'un manque de sérotonine pour voir Dylan se pincer les lèvres, cherchant sûrement à retenir un début de rire. Alec, faussement vexé, leva les yeux aux ciel dans un très léger hochement de tête comme pour dire, de manière muette : "vas y moque toi une bonne fois pour toute". Rien de méchant dans son attitude, il se doutait bien que sa question serait débile mais, c'était elle. Et si il y avait bien une personne avec qui il n'avait jamais peur d'être prit pour le dernier des abrutis, c'était bien avec elle. 649 ne tarda pas à rire, mains devant la bouche et... Et il aurait pu s'agir du rire de n'importe qui, Alec se serait déjà refermé comme une huitre, réellement vexé qu'on pointe du doigt, ainsi, une ignorance concernant un dessin animé. Sauf qu'il ne s'agissait pas du rire de n'importe qui mais celui de 649, ou Dylan - peu importe le nom - et rien que de voir ses yeux rieurs, il était content que son ignorance puisse provoquer ce genre de réactions chez elle. Il était près à ne jamais regarder le moindre dessin animé de sa vie juste pour continuer à provoquer ce genre de réaction bien malgré lui, il faut bien l'avouer. Cela dit, fierté oblige, elle avait intérêt à garder ce genre de chose pour elle !

    Au "désolée" de Dylan, Alec avait froncé un peu les sourcils pour feindre une attitude vexé mais, très vite, le sourire et le rapide clin d'œil qu'il avait fait suffisaient à faire comprendre qu'elle n'avait pas à être désolée de sa réaction. Après tout, une fois qu'il se serait renseigner sur Picsou, il paraitra encore plus stupide à se marrer tout seule en repensant à cette discussion, enfin capable de comprendre ce qui avait fait rire 649. Note mentale : ne pas se renseigner sur Picsou devant son colocataire, sous peine de devoir fournir des explications qui le ferons passer pour quelqu'un de franchement stupide.

    « En fait non, on est les seuls dans ce cas. Je t’expliquerai plus tard. Ce que je voulais dire de façon imagée c’est que ce travail c’était une bonne planque, le paradis… Tu imagines, le Tryptophane coulait à flot, je n’avais pas à chercher bien loin en cas de crise, j’ai même fait mon stock mais, il s’est rapidement écoulé après mon fichage. »

    A sa première phrase, Alec avait lâché un "Ah ?!" comme si il était presque déçu de ne pas avoir de héro de dessin animé capable de se noyer dans du tryptophane, juste parce qu'il en avait à profusion afin de calmer ses crises. Mais non, ils n'y avait qu'eux. Les transgéniques, erreurs de la natures, résultats d'expériences en éprouvette avec un défaut majeur. Mouais, en même temps, maintenant que les transgéniques étaient connus de tous, on verrait bien l'apparition de films parlant d'eux comme des êtres sanguinaires, cherchant à tuer tout ce qui bouge, juste pour que les gens se montrent encore plus craintifs et plus méfiants. Les gens accordaient un crédit impressionnant à la télévision. A croire que tout ce qui en sort est la pure vérité. Sauf quand ça l'est réellement. Les humains sont des êtres vraiment bizarres, au final, et après c'était les transgéniques qu'on prenait pour des bêtes de foire. Le monde ne devait vraiment pas tourner rond.

    Quoiqu’il en soit, la question n’était pas là vu qu’il s’agissait de Dylan. Alec essaya d’imaginer, un instant, ce que pourrait être sa vie si il avait accès au tryptophane comme bon lui semblait. Pour sur que sa vie s’en serait trouvé amélioré. Encore que, le tout était de ne pas se faire prendre en train d’en voler, sinon il était clair qu’on se retrouvait rapidement fiché en tant que transgénique. Tout était, quand même, plus facile quand, seulement, une poignée d’individu était au courant de leur existence. Tout avait changé ces deux dernières semaines, et ce n’était pas une bonne chose. En tout cas il regretta que Dylan n’ai pas pu garder son emploi, qui était une mine d’or pour les transgéniques. Mais c’est, finalement, à sa dernière phrase qu’il répondit.

    « Le fichage aura causé pas mal de problème aux transgéniques. A se demandé ce qui a pu passer par la tête des autorités de nous dévoiler de cette manière. M’enfin… Tu as réussi à retrouver une source d’approvisionnement en tryptophane, ou pas ? »

    Ce qui était passé par la tête des autorités compétentes ? Ce n’était pas bien compliqué. Ils arrivaient pas à remettre la main sur leur précieuse expérience, alors autant faire contribuer la population en créant un climat de peur. Les États-Unis : quelle grande nation ! Cela dit, il s’inquiétait plus de savoir comment Dylan faisait pour se fournir du tryptophane que de leur situation exposé aux yeux de tous. Si elle ne savait pas où trouver ce médicament salvateur, il pourrai peut être lui filer le nom d’un type ou deux ? Mais, ça ne durerai qu’un temps vu la nécessité de changer régulièrement de revendeur, au risque de se faire chopper par la police qui surveillait les revendeurs de plus près depuis l’annonce de l’existence des transgéniques.

    « Oui. Je voulais passer incognito, X5-649 ce n’est pas vraiment à la mode. Je sais ce que tu penses, ça fait un peu garçon manqué et on ne s’attend pas vraiment à voir Blondie quand on entend le prénom mais, je suis un soldat donc finalement ça me va comme un gant. »

    Quand elle avait annoncé savoir ce qu’il pensait, Alec avait lever légèrement ses deux mains en signe de pure innocence, l’air de dire « noooooon, trop pas mon genre ». C’est clair que son nom n’amenait pas à penser à une petite blonde – toujours apprendre à se méfier des apparences, vu qu’elle n’était pas le genre frêle et facilement intimidable - quoique…

    « Bin tu sais, si tu te tire les cheveux et que tu fais ton regard de tueuse, ça choquerai plus personne. »

    Ses lèvres se fendirent d’un large sourire pour montrer qu’il n’y avait aucune réelle critique dans ce qui disait. C’était toujours plus fort que lui, il avait besoin de sortir des répliques pourries dont on se passerait bien. On avait du glisser dans son cocktail ADN un truc d’humoriste dépassé et complètement naze… Merci aux généticiens de Manticore. N’empêche qu’il reprit assez rapidement et de manière plus sérieuse, cette fois.

    « Dylan… Je trouve ça très bien. Vraiment… Et puis… Il se mit à sourire une nouvelle fois. C’est clair que ça passe mieux que X5649, ou 649 pour les intimes. »

    Et ouais, même avec un code barre pour nom il était possible de trouver des surnoms. En tout cas il fut rassurer en apprenant que sa blessure se portait bien. On les avait créé de cette manière, de toute façon, tout n’était pas à jeter dans leur cocktail ADN. N’empêche que même en sachant qu’elle avait plus de cellule souche que la moyenne, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. C’était plus fort que lui, 649 était de son unité, ce qui s’approchait le plus d’une sœur. Il avait grandi avec elle et, dès le début, s’était trouver un peu trop protecteur avec elle. Pourquoi avoir plus d’affinité avec elle qu’une autre personne de leur unité ? Aucune idée, il ne s’était jamais réellement posé la question. Les choses étaient ainsi et, pour rien au monde, il voudrait les changer.

    « Nous n’étions pas trop éloignés l’un de l’autre, on aurait dû échanger nos adresses et on se serait envoyé des cartes postales. »
    « Ca aurait été bien, effectivement. Saisissant parfaitement la plaisanterie. Parce que je me suis retrouvé un peu con à ne pas savoir à quelle adresse envoyé ma carte de noël, l’année dernière. »

    Fête qu’il ne comprenait pas, mais il pouvait pas parler de carte d’anniversaire puisque les expériences de Manticore ne savaient rien de leurs naissances, encore moins le jour de leur naissance. Puis, de toute façon, il était bien loin de toutes ces fêtes qu’il ne comprenait pas vraiment, même après deux ans passés dehors. Passant à un sujet plu sérieux, il demanda bien vite des précisions sur le travail qu’elle avait effectué, et si cela lui avait plu.

    « Je m’occupais de l’intendance, c’est loin d’être un boulot de rêve pour un humain lambda mais, ça me convenait. J’avoue l’avoir choisi pour mes besoins en Tryptophane au début mais, j’ai fini par y prendre goût, je me sentais utile et surtout normale. Je me suis faite des amis ceci dit, je n’ai pas osé les revoir depuis mon fichage… Tu sais ce que c’est maintenant, nous sommes des monstres pour ces gens là, l’Amérique nous a créées et l’Amérique nous pourchasse comme si nous étions des bêtes sauvages. God bless America. »

    C’est dans ce genre de moment qu’Alec pouvait s’estimer franchement chanceux. D’une il n’était pas fiché. De deux, il n’avait pas besoin de laisser derrière lui les personnes qu’il pouvait apprécié. Une pensée rapide pour son colocataire. Une amitié plutôt dangereuse quand on sait que ce dernier était un agent de la NSA. A croire que certaine chose ne tournait pas rond dans la tête du transgénique, ou qu’il cherchait à se mettre dans des situations compliquées juste pour le fun. Quoiqu’il en soit, il n’imaginait pas tourner le dos, ou ne plus voir certaines personnes, et remerciait sa liberté qui n’était pas encore mise en danger. En espérant que cela puisse durer le plus longtemps possible. Cela dit, Alec n’était pas non plus le genre de personne entouré de plein d’individu. Moins il était entouré, et mieux il se portait en cas de fichage pour ne pas à se retrouver devant des cas de conscience qu’il ne voulait pas voir arriver.

    « Je crois qu’il faut pas chercher à comprendre les humains, c’est eux qui sont super bizarres. T’as essayer de trouver un emploi du genre à Terminal City, je crois qu’ils essayent de s’en sortir avec un secteur médical. Enfin, avec les moyens qu’ils ont, c’est pas comme si approvisionner un secteur transgénique était une chose facile. »

    Il n’avait aucune idée sur le fait que Dylan pouvait chercher ou non cet endroit. Pour lui, ça lui semblait juste être une évidence en vu de son fichage et du fait qu’elle appréciait son boulot. Difficile de ne pas se sentir utile à Terminal City pour peu qu’on décide de s’investir un petit peu.

    « Tu es entré en contact avec d’autres transgéniques ? »
    « Pas beaucoup. Surtout avec deux. Une échappée de 2010 et une autre que j’ai recroisé plusieurs fois après notre sortie de Manticore. »

    La première, avec un léger ton de dégoût, faisait référence à Lexa. Ce n’était pas vraiment un secret mais Alec avait beaucoup de mal à apprécier les expériences qui avaient fuis créant un enfer pour les restants. Il avait une liste plus longue que le bras de reproches concernant Lexa, mais devait se garder de les dire étant donné qu’elle était la mieux placé pour l’aider à rester non fiché. D’ailleurs, son boulot, il le devait à Lexa. Pour la deuxième personne, il l’avait rencontré à Manticore étant donné qu’elle avait été une « partenaire reproductrice » et ils s’étaient retrouvé, un temps, dans un emploi ensemble à Seattle.

    « Cela dit, si tu veux mon avis, je me passerai volontiers de la première. Mais on pourra pas lui enlever qu’elle à su se montrer discrète depuis 12 ans, ce qui lui donne une expérience non négligeable que j’apprécierai pouvoir acquérir assez rapidement. L’annonce de notre existence à vraiment rendu les choses compliqués. »
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