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 Sur le fait (pv. Robyn)

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Zechariah Dean
Zechariah Dean

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MessageSujet: Sur le fait (pv. Robyn)   Sur le fait (pv. Robyn) EmptyVen 10 Déc - 4:39

    E
    nfant, Zechariah avait été un fervent admirateur de bandes-dessinées, ces livres aux couleurs flamboyantes et aux textes simplistes où s’affrontaient super-héros dotés de pouvoirs extraordinaires et criminels aux idées aussi sombres qu’astucieuses. Longtemps il avait espérer que ces personnes aux capacités surhumaines étaient réelles, et non pas contraintes à l’univers de la fiction. Qu’en cas de menaces, ils surgiraient de leurs bouquins pour venir en aide aux habitants de Seattle. Vingt ans plus tard, l’amateur de livres illustrés était devenu Agent de la NSA et se rendait compte de la gravité du souhait qu’il avait si souvent répéter. Alors que ces héros étaient sensés apporter paix et sécurité à la société, l’annonce de leur existence lui avait donné une dimension cauchemardesque. Trahisons, dénonciations, méfiance et terreur s’étaient imposées en maîtresses sur le quotidien et quiconque, homme, femme, enfant, riche, pauvre, transgénique ou pas ne pouvaient échapper à leur dictature. Après les attentats de 2009, il avait fallut efforts et solidarité pour que la nation s’engage sur la voix de la guérison et, alors que les Etats-Unis se redressait peu à peu, ce nouvel évènement avait arrêté dans son élan l’espoir et l’ambition de millions d’américains.

    Paranoïa. Voilà l’essentiel de la réaction qu’avait suscitée le dernier communiqué de presse. Zech ne se faisait pas d’idée et n’accentuait en rien les faits, il savait cet état d’esprit commun était vérifiable et calculable. La preuve, même la NSA avait renforcé ses protocoles de sécurité, pourtant très stricts habituellement. Dans le couloir d’entrée, les gardes faisaient la loi vérifiant systématiquement la nuque des employés espérant y déceler des traces d’un code-barres à demi effacé, procédant à des fouilles rigoureuses et arbitraires et demandant, à l’occasion, une prise de sang en règle. Ce matin là, les vigiles se montraient particulièrement sévères. Zechariah savait, par un ami du service, que l’administration centrale les avaient récemment prévenu que si ils laissaient entrer un transgénique dans l’établissement, ils seraient accusés de complicité et considérer comme des « traitre à leur espèce », de quoi motiver les troupes de gardiens. L’Homme, par sa nature, avait toujours été doué pour donner des proportions monstrueuses à des histoires, dans les faits, étaient simples.

    Dans d’autres circonstances, Zechariah aurait été agacé par la situation, sans toutefois témoigner verbalement son mécontentement et ainsi attirer l’attention sur lui, ce qu’il ne souhaitait pas. Mais, aujourd’hui, un petit détail, un coup anodin du hasard, venait égayer cette visite routinière au centre de sécurité. Un homme. Pas un des rustres qui travaillait à l’inspection, avec un QI plus que moyen et des manières douteuses, mais une vraie pièce d’homme tout en élégance et en finesse. Entre deux postes de garde, Zech lui jetait des regards furtifs, mais lourds de cet envie, de cette attirance profonde qu’il tentait, en vain, de dissimuler. Comment pouvait-il y parvenir, d’ailleurs ? Tout en cet inconnu l’inspirait, l’excitait, ne serait-ce que dans sa façon de bouger ou dans sa manière de répondre aux questions à limite de l’indiscrétion des préposés.

    Une fois les protocoles franchis, on déverrouilla l’ascenseur qui menait au centre des opérations, Zech et le bel inconnu s’y engagèrent, seuls. À l’intérieur, l’agent devait faire des efforts considérables pour ne pas se rapprocher de son collègue. Les occasions étaient rares pour lui d’assouvir ses désirs, surtout avec son colocataire partageant son appartement, si bien que dans ce genre de situation, il devait faire preuve d’une maîtrise de soi à toute épreuve. Un seconde d’inattention où de laisser-aller et s’en était fait de lui. Bien-sûr, il ne se jetterait pas sur l’homme en lui arrachant ses vêtements, mais il risquait de laisser transparaître un signe : un hochement de tête, une déglutition, un regard vagabond… tant de gestes anodins qui n’échapperaient pas au sens de l’observation d’un agent averti et qui lui mettrait la puce à l’oreille. On les avait entraînés à détecter les marques révélatrices de mensonge ou d’inconfort chez les suspects interrogés, si certains agents n’avaient pas pris la peine d’assimiler ces connaissances, d’autres, et c’était peut-être le cas de l’homme qui se tenait à ses côtés, en avaient fait leur seul mode opératoire.

    Après quelques secondes de montée, l’ascenseur s’immobilisa. Le transport semblait avoir durée près d’une éternité, même deux. Lorsque enfin les portes s’ouvrirent, Zech esquissa un bref signe de main pour indiquer à son collègue de prendre les devant, ce qu’il fit. Il s’accorda quelques secondes pour reprendre son souffle, adossé à la cloison, et sorti de l’élévateur avant que les portes ne se referment.

    Lui obliqua directement à gauche, alors que le séduisant jeune homme remontait l’allée centrale. Zechariah ne le quitta pas des yeux et continuait de le fixer avec intérêt, même sa démarche lui plaisait. Lorsqu’enfin il dû détourner, ne serait-ce que pour voir où il allait, il ne put qu’entre-apercevoir une tignasse colorée avant de heurter de plein fouet la femme qui y était vraisemblablement attachée. Il se dégagea brusquement, craignant visiblement que « l’obstacle » n’est compris la raison de son inattention. Conscient que d’attendre la réplique ne ferait qu’empirer les choses, il tenta de s’excuser maladroitement


      - Euh… Excusez-moi, je regardais… je ne vous avais pas vu !

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Robyn Sesane
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MessageSujet: Re: Sur le fait (pv. Robyn)   Sur le fait (pv. Robyn) EmptyDim 12 Déc - 14:17

« Tu n'y arriveras jamais ! Je suis prête à te parier un pack de bières là-dessus ! » dit-elle en criant à son co-équipier tandis qu'elle s'éloignait vers les ascenseurs, le sourire aux lèvres et un air taquin sur le visage.
Lui avait pris la direction opposée pour se rendre dans un des bureaux du rez-de-chaussée. Elle se dirigeait vers son propre bureau, elle avait encore beaucoup de travail. Demain, ils changeraient de secteur et ils devaient tous deux fournir un gros travail de recherches personnelles afin d'être parfaitement préparés au terrain. Ils avaient déjà parcouru tous les secteurs, bien sûr, mais ici les choses changeaient tellement vite qu'il fallait constamment se remettre à jour.

Robyn était quelqu'un qui s'appliquait particulièrement dans cette tâche car elle détestait les surprises. Elle n'aimait pas ça de nature, toutes les surprises de sa vie ayant été mauvaises, mais aussi parce que son équipier était sans doute une des seules personnes pour qui elle affichait ouvertement de l'attachement.
Elle avait déjà fait l'expérience d'une frayeur immense à l'idée de le perdre, un soir où ils avaient fait face à deux transgéniques. Robyn était encore nouvelle, dans la section depuis peu, et bien qu'elle fasse preuve de très bonnes capacités, elle n'avait pas l'expérience des plus anciens. Et puis, à cette époque, elle avait encore la naïveté de croire que tous les transgéniques ne devaient pas être comme celui qui avait tué son père...
Elle avait commis l'erreur de lui laisser le bénéfice du doute et avait relâché son attention l'espace d'une seule seconde pour vérifier que son équipier allait bien, malgré les bruits étouffés qu'elle avait entendus juste avant. Le transgénique, lui, n'avait pas hésité une seule seconde... il avait attrapé Robyn, la prenant en otage pour la moyenner en échange de son ami transgénique, alors entre les mains de l'équipier de Robyn qui avait fini par avoir le dessus. Il avait eu peur pour elle et avait tenté de la libérer, ne croyant pas un instant que le preneur d'otage allait la laisser vivante, même après avoir récupéré son ami. Le co-équipier de Robyn s'était retrouvé au sol en peu de temps, souffrant de nombreuses fractures alors que les deux hors-la-loi reprenaient le chemin de la liberté.
Il avait passé de nombreuses semaines à l'hôpital, souffrant le martyr, et Robyn, à son chevet la plupart du temps, ne se pardonnait pas son erreur. Par sa faute, il avait failli mourir, ils avaient même failli y rester tous les deux. Chaque jour, elle demandait pardon, chaque jour elle pensait que s'il était mort ce jour-là, elle aurait mené une guerre sans limite pour venger son père et son équipier. Depuis ce jour, elle éprouvait pour lui un attachement qu'elle ne partagerait avec personne d'autre. Il était une des raisons pour lesquelles elle croyait toujours en le non-sens de l'existence des transgéniques, et pour lesquelles elle faisait ce métier.

C'est donc pour cette raison qu'elle se rendait avec application dans son bureau pour se mettre au travail et préparer ses prochaines missions avec minutie. Aucune erreur n'aurait place dans son travail, elle ne laisserait rien passer. Elle y mettait un point d'honneur.
Arrivée au 5ème étage du haut bâtiment, elle sortit de l'ascenseur, et prit le couloir en face d'elle. Elle s'engouffra dans l'une des portes sur la gauche, et la referma derrière elle, allant s'installer derrière son bureau. Celui-ci était recouvert de papiers, de documents et de fichiers divers. Mais ils semblaient avoir un ordre parfait pour la jeune femme. Remettant une mèche de cheveux rouges derrière son oreille, elle soupira, glissant son visage entre ses mains pour se maintenir le front. Les missions à venir seraient dangereuses et périlleuses. Elle devait se concentrer, elle ne pouvait pas se laisser aller, elle ne pouvait pas craquer. Elle n'en avait pas le droit.

Prenant son courage à deux mains, elle se remit au travail, et s'y attarda pendant trois longues heures sans s'accorder une pause. Le téléphone à côté d'elle était décroché, elle n'était ainsi pas dérangée. Mais au bout de trois heures, la porte de son bureau s'ouvrit avec fracas, et l'un de ses supérieurs lui lança un regard assassin après s'être attardé sur le combiné de son téléphone.


« Sesane, au rapport, vous avez une heure de retard ! » lui lança-t-il sans ménagement.

Puis il quitta la pièce, laissant la porte grande ouverte derrière lui. Robyn fit une grimace dans son dos, puis soupira à nouveau, et se leva. Elle quitta la pièce les bras chargés de dossiers, et reprit l'allée centrale qui la conduisait vers l'ascenseur. Mais au lieu de le prendre, elle se dirigea sur sa droite, prenant l'allée de gauche par rapport à l'ascenseur. Elle se dirigeait vers la cafétéria, et se souvint soudain du paris qu'elle avait lancé à son équipier quelques heures plus tôt. Le sourire aux lèvres, elle ressortit de la cafet', un café coincé dans le peu d'espace qu'il restait dans l'une de ses mains, et s'apprêtait à retourner d'où elle venait pour se diriger vers le bureau de son équipier.
Elle le vit sortir le premier de l'ascenseur, suivi d'un autre agent de la NSA que Robyn ne connaissait globalement que de vue. Elle ne lui prêta pas attention, son regard focalisé sur Joshua, son équipier.


« Hey Josh ! Qui c'est qui paye les bières ? »

Elle n'eut pour seule réponse qu'un homme qui arrivait droit sur elle tandis que son regard était rivé sur Joshua, comme médusé ou... sous le charme. La collision ne pouvait qu'avoir lieu, et le café que la jeune femme tenait se répandit sur l'un comme sur l'autre.

« Oh bon sang !!! » jura-t-elle avait de lever les yeux vers la personne responsable de tout ce fracas. L'homme en face d'elle s'excusa immédiatement, disant qu'il regardait quelque chose, mais sans préciser quoi, puis affirmant qu'il ne l'avait pas vue.
Robyn s'empara de son mouchoir, et commença à essayer d'absorber le café sur ses vêtements, puis regarda l'homme, qu'elle connaissait sous le nom de Zecheriah.


« Vous regardiez mon co-équipier, difficile de ne pas le voir ! La prochaine fois, collez-vous aux murs, si vous voulez baver devant quelqu'un ! » lança-t-elle, mi-figue, mi-raisin. Son petit sourire en coin était amusé, mais elle était aussi agacée d'avoir été la victime d'un fricotage innocent.
Joshua avait ri en voyant la collision et était parti rejoindre son bureau, probablement parce qu'il avait perdu son paris. Robyn regarda son interlocuteur, sourcils levés, attendant une explication à ce regard qu'elle avait intercepté.
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Zechariah Dean
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MessageSujet: Re: Sur le fait (pv. Robyn)   Sur le fait (pv. Robyn) EmptyMar 21 Déc - 2:21

    Zechariah ne s’était jamais fait d’illusions sur la capacité humaine à accepter les différences. Il savait, par expérience, qu’un rien, ne serait-ce que la plus ridicule des dissemblances, suffisait à attirer crainte, méfiance et dégoût. L’Histoire prouvait que la discrimination était omniprésente et intemporelle. Comment se dresser contre des milliers d’années d’évolution qui avaient fait de l’humain un être insensible et intolérant ? Croire qu’encore aujourd’hui il restait une place pour la différence était une pensée utopique, démente. Il fallait absolument le comprendre pour éviter d’être écrasé sous l’impitoyable masse. Zech, lui, l’avait compris et c’est d’ailleurs pour ça qu’il s’appliquait à cacher sa véritable orientation sexuelle. Persuadé que personne ne l’accepterait ainsi, il avait opté pour une vie morose et avait assumé ce fardeau, ce secret, qui était le sien et qu’il n’avait jamais osé partager.

    Cependant, les circonstances en avaient décidé autrement. Dans un moment d’égarement, il avait laissé transparaître l’envie intense qu’il confinait aux tréfonds de son âme. Il subirait les conséquences de son imprudence. Zechariah s’était juré d’être vigilant en tout temps, de conserver ses inhibitions et plein contrôle de ses émotions. Tant d’espoirs déçus, tant d’efforts gâchés. Qu’adviendrait-il de son secret ? Il connaissait Robyn Sesane de vue uniquement. Il ignorait tout de sa réaction, mais savait, par expérience, que l’agression physique suscitait généralement que très peu de compassion chez la victime. Même si Robyn se révélait compréhensive et acceptait de garder pour elle ce qu’elle avait appris aujourd’hui, Zech ne pourrait pas vivre dans la crainte perpétuelle d’être trahi. Lui s’était entraîné à réprimer toute émotion, à dissimuler chaque indice et à subir la pression d’une vie incomplète sans réellement y parvenir, il ne pouvait pas en espérer autant d’une inconnue qui ne saisissait probablement pas l’ampleur et l’importance que prenait ce secret aux yeux de l’homme. Comment pourrait-elle le comprendre, d’ailleurs ?


      -Vous regardiez mon co-équipier, difficile de ne pas le voir ! La prochaine fois, collez-vous aux murs, si vous voulez baver devant quelqu'un !


    Zechariah s’était accroché à l’idée que Robyn n’ait pas remarqué son intérêt pour l’homme, son coéquipier qui plus est. Un espoir rapidement déçu par cette dernière déclaration, elle avait donc constaté son excitation et l’avait bruyamment manifesté. Le premier réflexe de Zech fut de s’assurer que personne n’avait entendu la recommandation sarcastique de sa collègue. Satisfait de son examen, il saisit sa collègue par le bras et c’est presque de force qu’il l’entraîna dans une pièce adjacente avant d’en refermer la porte. Il n’était pas particulièrement fier de la brutalité de son geste, mais devait tenter quelque chose pour se préserver du rejet social qu’entraînerait le dévoilement de son orientation sexuelle.

    Il s’interrogea quelques secondes sur le comportement à adopter, après cette violente démonstration, il ne pouvait absolument pas prétendre qu’il regardait en fait, une autre femme qui, par hasard, avait revêtu un décolleté plongeant cette journée-là et se tenait juste à côté dudit coéquipier au moment où il l’avait heurté. Il suffisait d’intégrer à ce mensonge une histoire d’alignement de planètes et de réfraction luminescente pour expliquer le fait que Robyn n’est pas vu cette autre femme et il passerait pour un vrai guignol. À constater la réaction de sa collègue, l’intimidation semblait être une autre alternative vouée à l’échec. Les rumeurs qui circulaient au sujet de Robyn la décrivaient comme une femme intransigeante et déterminée, pas réellement du genre à se laisser manipuler par un homosexuels inavoué. Restait cette dernière possibilité, celle-là même qu’il aurait voulu éviter, il faudrait admettre ses « torts » et espérer que la pitié ne fasse le reste, un jeu dangereux. Jamais il n’aurait pensé être contraint à briser le silence et à se confier à une personne pour espérer s’en faire une alliée… ou une ennemie redoutable.

      - Écoutez… ce n’est pas facile à avouer…


    Sa gorge se serra, il était incapable de poursuivre. Zechariah s’autorisa quelques secondes de repos avant de reprendre. Il sentait tout son courage s’évanouir, il ne restait de lui qu’une petite parcelle suppliante. Adossé contre la porte, il résistait à l’envie de pivoter sur lui-même et de s’enfuir, cependant il savait qu’il signerait, par le fait même, sa propre sentence et contribuerait ainsi à s’enfoncer davantage. Conscient que chaque seconde était cruciale et que jouer avec la patience de Robyn était risqué, il amorça sa prochaine réplique avec une assurance nouvelle, qui s’évanouissait peu à peu au fil des mots.

      -Vous avez raison, je regardais… votre coéquipier... mais, s’il vous plait, laissez-moi m’expliquer.


    Il l’implora du regard. Si elle décidait de quitter le bureau maintenant, tous ses efforts seraient vains. Zechariah ne pouvait pas se permettre un second affront en la forçant à rester l’écouter, ce genre de comportement ne lui correspondait pas. Si bien qu’il fit un pas sur le côté pour lui permettre de franchir la porte de la salle et d’aller dire à qui voudrait bien l’entendre que Zechariah Dean était homosexuel et qu'il fallait le mépriser pour ça...

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